n°-9999999 erreur Mars - Mai 2021*


La place de l’«église cathédrale » a suivi la montée en puissance du siège épiscopal dans la chrétienté occidentale. Monument axial de la cité pendant des siècles, elle a perdu ce rôle au XIXe siècle, pour devenir objet de patrimoine. Le récent incendie de Notre-Dame de Paris et l’émotion qu’il a suscitée ont conduit à réévaluer le statut de l’église cathédrale : des historiens, des architectes, un historien de l’art contribuent à réviser le dossier.

Page Titre Auteur(s)
9 La foi telle qu’on la voit sans l’avoir ni s’en priver Jean DUCHESNE
23 La cathédrale et les groupes épiscopaux de l'Occident romain pendant l'Antiquité tardive Jean GUYON
25 La vie en son Nom - Jean et la théologie du Nom Grégoire ROUILLER
39 Le chapitre cathédral François HOU
49 Cathédrale et ville dans la Réforme catholique − Une reconquête de la centralité Mathieu LOURS
65 L’héritage de la cathédrale dans la ville moderne José Ignacio LINAZASORO
81 Une nouvelle cathédrale en Italie Paolo PORTOGHESI
85 Notre-Dame de Paris − Les tribulations d’une icône Benjamin MOUTON
101 L’héritage des églises cathédrale - Un entretien avec Didier Laroque Didier REPELLIN
109 La cathédrale aujourd’hui Jean-Marie DUTHILLEUL
119 « Monet. Ah ! les cathédrales ! » Denis COUTAGNE
141 présentation Jean DUCHESNE
145 Religio poetae Louis BOUYER
159 Les religions de Novalis Jean-Robert ARMOGATHE
171 Coventry Patmore, chantre du bonheur conjugal Jean MOUTON
175 Bonté, piété, amitié−Trois mots-clés pour l’humanité Olegario GONZALEZ DE CARDEDAL

Editorial Jean-Robert Armogathe et Didier Laroque

Thème  L'église cathédrale

Michel-Yves Perrin : La cathédrale engloutie – Notule sur l’histoire de la désignation de l’église épiscopale dans l’Occident latin

Une brève histoire de la désignation complexe de l’église épiscopale dans l’Occident latin (ve -xiiie  siècle).

 Jean Guyon: La cathédrale et les groupes épiscopaux de l’Occident romain pendant l’Antiquité tardive

L’histoire de l’église cathédrale s’inscrit dans celle d’un « groupe épiscopal » comptant un baptistère, la résidence de l’évêque et des locaux de service. Situé en ville, près des remparts, le groupe a évolué avec la diffusion du christia- nisme. Centre de la pratique religieuse, il fut, dès l’Antiquité tardive, partagé entre le signe de la puissance épiscopale et celui du service des plus humbles.

François Hou: Le chapitre cathédral

Rendus facultatifs par le Code de droit canon de 1983, les chapitres des églises cathédrales ont joué pendant des siècles un rôle historique de premier plan: comme organe de gouvernement des diocèses et comme régulateur de la vie liturgique.

 Mathieu Lours : Cathédrale et ville dans la Réforme catholique – Une reconquête de la centralité

L’histoire de l’église cathédrale est liée à celle de la cité. Du Moyen-Âge au xviiie siècle, les évêques se sont efforcés, avec des fortunes diverses, d’affirmer la centralité de leur pouvoir par la place de l’édifice dans le tissu urbain. Des solutions de compromis furent nécessaires pour faire correspondre cette image idéale à la réalité architecturale de la cité.

 José Ignacio Linazasoro: L’héritage de la cathédrale dans la ville moderne

L’influence structurante de la cathédrale sur l’espace urbain se discerne no- tamment dans l’aménagement des parvis et des abords; ce que montre un panorama européen de travaux d’architectes et d’urbanistes.

Paolo Portoghesi: Une nouvelle cathédrale en Italie

Le grand architecte italien Paolo Portoghesi présente la nouvelle cathédrale qu’il a construite en Calabre.

Benjamin Mouton: Notre-Dame de Paris – Les tribulations d’une icône

Le récit des heurs et malheurs de Notre-Dame de Paris, depuis le xiie siècle jusqu’à nos jours, fait valoir qu’elle est une somme inouïe d’efforts matériels; l’ef- fet d’une rare succession d’intelligences et de sensibilités: il donne à comprendre ce qui doit être perpétué dans l’entreprise contemporaine de restauration.

 Didier Repellin: L’héritage des églises cathédrales – Un entretien avec Didier Laroque

Le souci institutionnel de la conservation et de la restauration du patrimoine religieux est récent; et les instances qui définissent à présent la doctrine des travaux relatifs aux monuments historiques ont encore peu d’influence dans certaines parties du monde. Il apparaît en outre que le soin accordé aux édi- fices anciens est souvent fragmentaire et nuisible à leur intégrité.

 Jean-Marie Duthilleul: La cathédrale aujourd’hui

La cathédrale idéale dans la vision d’un grand architecte.

 Denis Coutagne: «Monet. Ah! les cathédrales !»

Monet s’est attaché à peindre la cathédrale de Rouen avec une rare persévé- rance. Quel est le sens d’un tel intérêt où perce le dévouement? ossie La religion des poètes (I)

Dossier  La religion des poètes (I)

 Jean Duchesne: Présentation

Religion et poésie sont, d’une certaine manière, inséparables. L’une et l’autre mettent en rapport avec des réalités que les mots ne contiennent pas mais qui, sans eux, resteraient hors d’atteinte et ne pourraient être partagées.

 Louis Bouyer: Poésie et religion

Analyse inédite par un des grands théologiens français du xxe siècle, le P. Louis Bouyer (1913-2004), sur l’interdépendance entre poésie et religion.

 Jean-Robert Armogathe: Les religions de Novalis

Dans sa courte existence, Novalis (1772-1801) a produit une œuvre originale, sans équivalent dans le courant romantique allemand.

 Jean Mouton: Coventry Patmore, chantre du bonheur conjugal

Remarié après deux veuvages, converti au catholicisme, Coventry Patmore (1823-1896) a chanté l’amour conjugal, comme reflet de l’amour de Dieu.

Signet

Olegario González de Cardedal: Bonté, piété, amitié – Trois mots-clés pour l’humanité

Trois mots bien usés par usage et mésusage: ils sont pourtant essentiels pour vivre en harmonie avec les autres comme avec soi-même. Relire leur histoire permet de les réinsérer dans le langage commun. 

Editorial

Jean-Robert Armogathe et Didier Laroque

En septembre‑octobre 1990, un cahier de Communio sur L’église dans la ville (n° 91) avait suscité des débats et donné lieu à un livre1. Vingt‑cinq ans plus tard (2014), un autre cahier (n° 234), Architecture et liturgie, portait en couverture la nef centrale de l’abbatiale de Pannonhalma, en Hongrie, restauration moderne, d’une grande sobriété, de l’église gothique. Il n’avait pas laissé indifférents les spécialistes du patrimoine. C’est pour continuer l’exploration, à frais nouveaux, du patrimoine religieux, que nous avons proposé le présent cahier sur l’ «église cathédrale». La préparation nous a montré la difficulté de la question.

Le titre, l’église cathédrale, en indique l’idée principale: cathédrale n’est pas un substantif, c’est d’abord un adjectif. Le Dictionnaire de l’Académie, entre 1696 et 1878, ne mentionne l’entrée qu'en tant qu’adjectif féminin dans l’expression église cathédrale (pour ajouter, en 1932 : « ou absolument, comme nom féminin [par ellipse]: une cathédrale »). Il faut noter qu’en Italie et dans une partie de l’Allemagne, notamment dans la province ecclésiastique de Cologne, une cathédrale est souvent appelée dôme (en italien: duomo ; en allemand: Dom), du latin domus, abréviation de domus Dei, la «maison de Dieu». Dans d’autres parties de l’Allemagne et en Alsace, une cathédrale est souvent appelée Münster, du latin monasterium. Enfin, dans la péninsule ibérique, une cathédrale est souvent appelée siège (en espagnol : seo ; en aragonais: seo ; en catalan: seu ; en portugais: ; en galicien: ), du latin sedes2.

L’ecclesia cathedralis se distingue de l’ecclesia parochialis, elle est cathédrale parce qu’elle abrite le siège de l’évêque3. Ce n’est pas une église comme les autres, elle est distinguée par la présence de l’évêque – et le plus souvent n’est pas une église paroissiale. Elle est précisément désignée par sa fonction: accueillir la présence de l’évêque.

Les lieux de culte des premiers siècles font l’objet d’hypothèses, nous n’atteignons un terrain solide qu’au IVe siècle. Deux spécialistes, Michel‑Yves Perrin (École pratique des hautes études) et Jean Guyon (CNRS) ont accepté de présenter les acquis récents qui ont renouvelé cette question. L’église cathédrale est indissociable du «groupe épiscopal» qui comprend un baptistère et des logements. Il a dû s’adapter à la diffusion du christianisme4. La «monumentalisation» de l’église cathédrale est liée à l’affirmation du pouvoir épiscopal (dès les cathédrales carolingiennes de Cologne et de Reims), mais bien des cathédrales restèrent de dimensions modestes, tandis que de nombreuses églises  urbaines5 furent improprement appelées cathédrales. Enfin, en bien des endroits, la cathédrale est un édifice modeste à côté d’imposantes basiliques: Assise, Padoue, Tours, Venise (jusqu'en 1808) …. Notons aussi que si l’essor des grandes cathédrales date du xiie siècle, de grands édifices ont été construits auparavant, soit sous le patronage impérial (le Latran à Rome), soit par des souverains temporels (Mayence et Spire en territoires germaniques, et les cathédrales normandes de Grande‑Bretagne).

Les clercs vivant autour de l’évêque vont entraîner la création de chapitres6. Ce sont ces chapitres qui, à partir de la réforme grégorienne (xie siècle) et après la querelle des investitures, vont administrer les biens du diocèse et vont donc financer la construction de grandes cathédrales, dont l’essor coïncide avec l’épanouissement de l’art gothique.

L’évêque se réserve le droit de toute nouvelle fondation d’église et, du reste le De consecratione du Décret de Gratien (XIe siècle) s’ouvre sur les dispositions juridiques de la dédicace, première action sacramentelle effectuée dans l’édifice. Le droit canon a conforté le rôle de l’église cathédrale comme étant l’édifice où doit, de manière générale, s’exercer le ministère public de l’évêque7 :

  • Sanctifier: l’évêque doit y célébrer l’eucharistie fréquemment; elle doit y être conservée; les ordinations sacerdotales doivent en général s’y tenir.
  • Enseigner: très tôt, les évêques se soucient de former les clercs (Césaire d’Arles réunit un concile en 529). L’ensemble épiscopal va abriter l’école cathédrale (celle de Lund en Suède, fondée en 1065, est aujourd’hui un lycée, comme celle de Viborg au Danemark8).
  • Gouverner: la prise de possession doit avoir lieu dans la cathédrale; un chapitre est créé «auquel il revient d’accomplir les fonctions liturgiques plus solennelles dans l’église cathédrale» (ainsi Éditorial que «de remplir les fonctions qui lui sont confiées par le droit ou par l’Évêque diocésain9 »).

Il n’y a pas de style propre à la cathédrale, dont l’architecture a dépendu des traditions locales dans l’art de bâtir.

Lieu liturgique et administratif, la cathédrale fut aussi un symbole de prestige et de puissance. Que doit‑elle être aujourd’hui? Sans doute, dans sa forme monumentale, elle participe au tissu urbain et conserve sur lui un pouvoir d’ordonnancement10. Les évêques se sont efforcés, avec des fortunes diverses, de lui donner une place centrale dans la cité11. Elle doit aussi être protégée comme un objet particulier du patrimoine, puisqu’elle abrite une réalité  vivante12. L’incendie de Notre‑Dame de Paris et l’émotion qu’il a soulevée ont montré l’importance de cette charge symbolique13.

Le diocèse de Paris a été jusqu’en 1622 suffragant de l’archidiocèse de Sens. Son église cathédrale resta longtemps marginale par rapport à d’autres édifices religieux: la cathédrale de Reims, lieu des sacres royaux depuis 102714, la Sainte-Chapelle, reliquaire de la Couronne d’épines (1248), la Basilique de Saint-Denis, panthéon des rois de France depuis 1267. Néanmoins, elle abrita plusieurs événements nationaux, comme l’ouverture des États généraux (en 1302 et en 1789), l’entrée d’Henri IV dans Paris (1594) ou celle de Charles de Gaulle (1944). Enfin, depuis les obsèques du président Sadi Carnot (1894), elle a accueilli obsèques nationales et hommages de la nation (Charles de Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterand), ce qui lui acquit une place privilégiée dans la mémoire nationale.

Un des effets notables des églises cathédrales fut en effet de susciter l’intérêt des écrivains et des artistes. Une récente anthologie de textes littéraires sur Notre‑Dame exprime bien sa puissance d’inspiration15 ; et, parmi les œuvres de nombreux peintres qui ont tenté de saisir la vertu de l’église cathédrale, Claude Monet est assurément une figure exemplaire, lui qui, attaché à celle de Rouen, peignit en 1892‑1894 trente toiles des divers états lumineux de sa façade16.

Mais avant d’être un monument, elle doit représenter le ministère de service de l’évêque. L’enseignement du pape François17 rejoint la modestie et les tendances architecturales contemporaines: la sobriété des lignes, la pauvreté des moyens, l’austérité de l’aménagement doivent permettre de manifester non l’autorité de l’évêque, mais son rôle de serviteur attentif aux plus pauvres et aux plus  démunis18. Sobriété, pauvreté et austérité ne veulent pas dire laideur: la beauté peut se manifester dans la simplicité.

L’état du monde aujourd’hui conduit à reconsidérer ce que doit être une église cathédrale. Le désastre écologique est l’occasion de choisir une autre manière de vivre, fondatrice d’une nouvelle communauté universelle et d’une bonne compréhension de la pauvreté. Ce tournant tout ensemble matériel et spirituel — où l’homme doit renoncer à modifier la réalité à son profit et endurer un dénuement qui, salutaire, lui fait connaître son indigence radicale devant Dieu — semble attesté par l’orientation de l’architecture vers ce qui est simple. Car quel avenir se dessinerait‑il pour l’architecture sans la simplicité? Les conditions futures de la construction seront désormais déterminées par la parcimonie que nous devons aux ressources naturelles et par la restriction des dépenses. Il ne fallait rien moins que les maux dont nous sommes accablés pour que se fasse entendre avec une force renouvelée dans l’art de bâtir cette limpide évidence: «Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort» (2 Corinthiens 12, 10).

D’ores et déjà, l’architecture constitue, pour ainsi dire, l’écologie en archè et définit des édifices où la sobriété de moyens et de formes ne signifie pas abandon et laideur, mais effort vers une beauté de simplicité. Quelques exemples: la cathédrale de bambou Notre‑Dame‑de‑la‑Pauvreté à Pereira (Colombie) de Simón  Vélez19, la cathédrale anglicane de carton à Christchurch (Nouvelle‑Zélande) réalisée par le Japonais Shigeru Ban20 ; la chapelle Saint‑Nicolas‑de‑Flüe à Wachendorf (Allemagne), œuvre de Peter Zumthor21, et le monastère Sainte‑Claire à Ronchamp de Renzo Piano22.

Cette orientation architecturale pourrait, dans le monde d’après la pandémie, s’exprimer par une nouvelle esthétique des églises cathédrales; car architecture et expérience chrétienne semblent pouvoir désormais se rejoindre, comme ce fut le cas dans le style roman, avec Notre‑Dame‑de‑l’Assomption à Pise ou Saint‑Trophime en Arles; ou dans l’art gothique de Notre‑Dame de Chartres23, sous une forme inédite. Des édifices simples pourront confesser avec acuité la continuité de la foi en notre temps.


1 F. Debié et P. Vérot, Urbanisme et art sacré. Une aventure du 20e siècle, Critérion, Paris, 1991 (voir le compte rendu d’I. Grellier, Revue d’histoire et de philosophie religieuses, 1993, 4, p. 444‑445).

2 L’article de M.‑Y. Perrin fournit des éléments pour baliser cette histoire.

3 La cathèdre est une chaise, ou une chaire (les deux mots ayant été longtemps confondus).

4 J. Guyon, La cathédrale et les groupes épiscopaux de l’Occident romain pendant l’Antiquité tardive.

5 Parfois collégiales de chanoines réguliers, comme à Saint‑Quentin.

6 Voir l’article de François Hou, Le chapitre cathédral.

7 Les funérailles de l’évêque doivent en principe avoir lieu dans la cathédrale, où beaucoup de pays prévoient aussi son inhumation.

8 L’ « École cathédrale » de Paris, disparue au XIVe siècle, est le nom donné au centre de formation du diocèse de Paris fondé en 1984 et installé en 2008 dans l’ancien Collège des Bernardins.

9 Noter : le § 508, 2 : « § 2. Là où il n’y a pas de chapitre, l’Évêque diocésain constituera un prêtre pour remplir cette fonction. »

10 Jose‑Ignacio Linazasoro décrit le rôle fédérateur de l’église cathédrale dans l’espace urbain.

11 Voir l’article de Mathieu Lours, Cathédrale et ville dans la Réforme catholique.

12 Un entretien avec Didier Repellin présente un constat critique de la conservation et de la restauration du patrimoine religieux selon les instances internationales et nationales.

13 Benjamin Mouton s’attache à l’histoire architecturale de Notre‑Dame, montrant quelle somme de savoirs comme de sensibilités est présente dans ce monument et doit être prise en compte.

14 Le jeune Henri VI, roi d’Angleterre, y fut couronné roi de France en 1431 (Charles VII avait été sacré à Reims deux ans plus tôt).

15 Notre‑Dame des écrivains, Gallimard, Folio Classique, 2020.

16 Voir l’étude de Denis Coutagne. Les deux premières toiles sont peintes avant le 12 février 1892, en plein air. Elles montrent une partie de la tour Saint‑Romain, ainsi que les maisons qui y sont adossées (disparues en 1944) et qui se trouvent à l’entrée de la cour d’Albane, au nord‑ouest de la cathédrale (emplacement du jardin du cloître actuel).

17 Notamment dans l’encyclique Laudato si’ (2015), la Lettre apostolique Misericordia et misera (2016) en ligne sur vatican.va et Amour, service et humilité : exercices spirituels donnés à ses frères évêques à la manière de saint Ignace de Loyola (retraite prêchée par Jorge Mario Bergoglio aux évêques espagnols, Éd. Magnificat, 2013).

18 Paolo Portoghesi présente l’église cathédrale de Lamezia Terme qu’il a achevé de réaliser en 2019 où se révèle l’influence de l’architecte Francesco Borromini (1599‑1667) : est actualisée avec éclat l’idée catholique et baroque d’une harmonie de tout.

19 Simón Vélez (né en Colombie, 1949), voir « La maîtrise du bambou » sur le site de l’EPFL.

20 Shigeru Ban (né à Tokyo, 1957), voir son site et l’article de La Croix, 26 août 2013.

21 Peter Zumthor ( né à B âle, 1 953), D’Architectures 170, mars 2008, en ligne sur le site de David Leclerc.

22 Renzo Piano (né à Gênes, 1937). Le prix Pritzker d’architecture a été décerné à Renzo Piano (1998), Peter Zumthor (2009) et Shigeru Ban (2014).

23 Lorsque l’immensité du volume intérieur tend à signifier l’infinité de Dieu, comme le fait valoir le texte de Jean‑Marie Duthilleul. Voir J.‑R. Armogathe (éd.), Monde médiéval et société chartraine, [Colloque international, 1994], Picard, Paris, 1997 (compte‑rendu détaillé de Ph. Plagnieux, Bulletin monumental, 1997, p. 323‑325, en ligne sur Persée).


Revue papier

La revue n'est pas encore parue.

Revue numérique

L'exemplaire n'est à l'heure actuelle pas disponible au format numérique.