Mgr de Moulins-Beaufort nommé archevêque de Reims

le 18/08/2018 par Communio

Evêque auxiliaire de Paris depuis 2008 et président de la commission doctrinale des évêques de France depuis 2013, Mgr Eric de Moulins-Beaufort a été nommé par le pape archevêque de Reims ce samedi 18 août. Membre très actif du comité de rédaction, il est l'auteur de nombreux articles dans Communio

Vous trouverez ci-dessous ses principales contributions. 

Éric DE MOULINS-BEAUFORT dans Communio

Numéro

Titre

Article

153

La Parole de Dieu

Parole de Dieu, parole de l’Homme

153

La Parole de Dieu

Parole de Dieu, parole de l’Église, mystère de l’homme

202

La Prière

Fondements chrétiens de la prière

210

Le catéchuménat des adultes

La joie de l’Église

226

Rites et ritualité

La loi du rite dans l’acte de foi chrétien

243

La miséricorde

éditorial, page 6, « Si vous aviez compris… » Toute la première page est jointe:

La première page, 6, est jointe:

L’ « Année sainte de la miséricorde » a été ouverte par le pape François le 8 décembre dernier et elle sera conclue par lui à Saint-Pierre-de-Rome le 20 novembre 2016, solennité du Christ-Roi. Dans les diocèses, elle courra du 13 décembre 2015, 2e dimanche de l’Avent, au 13 novembre 2016, 33e dimanche du temps ordinaire. Toute l’année liturgique sera ainsi vécue sous le signe de la miséricorde, ce qui devrait colorer la célébration de tous les mystères de la foi, et l’on peut espérer que l’intelligence de ceux-ci et leur mise en oeuvre dans la vie concrète de l’Église et des baptisés en seront définitivement renouvelées. Il est capital de ne pas oublier que le pape François veut ainsi solenniser le 50e anniversaire de la conclusion du concile Vatican II. Plus que des événements mémoriels, le Saint-Père offre à l’Église une voie pour qu’elle entre plus exactement encore dans la posture nouvelle que le Concile a dessinée pour elle et qui a été aussi symbolisée par l’expression de « nouvelle évangélisation ». L’intérêt de la thématique de la miséricorde est qu’elle concerne avant tout Dieu lui-même, le Dieu vivant, celui qui s’est révélé à Israël et qui donne à sa révélation sa « plénitude » et son « médiateur » dans le Christ Jésus, selon la forte expression de la constitution Dei Verbum (no2). Parler de miséricorde oblige à contempler Dieu et à considérer comment son dévoilement transforme l’attitude de ceux qui le reçoivent à l’égard des autres et d’eux-mêmes et du monde. « Miséricordieux comme le Père » proclame le verset retenu pour expliciter cette année jubilaire. Le pape François poursuit par cette initiative la stratégie de ses prédécesseurs, conduisant l’Église dans le xxie siècle ; après le grand jubilé de l’an 2000 préparé, pensé, vécu avec tant d’intensité par saint Jean-Paul II et les années « Saint Paul » puis « de la foi » voulues par le pape Benoît XVI, cette « année sainte » hors-série encourage les baptisés et l’Église dans son ensemble, en toute sa structure hiérarchique et sacramentelle, à s’engager dans la mission confiée par le Sauveur, telle qu’elle doit s’exercer dans les conditions particulières du nouveau millénaire de l’histoire humaine. Une vision théologique de l’histoire se dessine peu à peu, plus encore, ou mieux encore, qu’une stratégie : le temps qui passe, les siècles qui s’écoulent, ne voient pas seulement s’éloigner l’événement fondateur avec le risque que son effectivité s’émousse, cela est trop banal, c’est le sort de toutes les réalités humaines ; le temps long de l’histoire, très long même, fait participer l’Église et, en elle, chacun de ses membres, toujours plus étroitement à l’action salvifique du Dieu créateur qui fait miséricorde aux hommes pécheurs.

Parler de miséricorde, c’est avant tout parler de Dieu comme Dieu apprend à ceux qu’Il a choisis à le connaître et à oser parler de Lui. La miséricorde n’est certes pas la projection en Dieu d’une qualité humaine, de la gentillesse par exemple ou de la compassion dont l’État démocratique moderne aime se targuer, puisqu’il a renoncé ou prétend avoir renoncé à la dureté consubstantielle

 

au fait de l’État, à sa volonté de puissance, et non moins au projet de conduire les populations vers leur bien plus grand. La miséricorde n’est pas davantage l’attribution à Dieu de l’image contemporaine des relations éducatives, des relations de paternité et de maternité elles-mêmes, faites, au moins dans leur compréhension culturelle actuelle, d’attention, d’écoute, de patience inlassable, mais aussi de renoncement à tracer une voie, à fixer des règles ou des codes, à façonner l’enfant pour qu’il devienne un adulte à l’image de ses parents. Un des enjeux cruciaux de l’ « année sainte » devra être l’approfondissement théologique de ce que signifie la miséricorde, telle que la révélation recueillie par écrit dans les Écritures saintes d’Israël et les écrits apostoliques articulés en Ancien et Nouveau Testaments la fait découvrir.

.....

199

Henri de Lubac: L'Eglise dans l'histoire

Henri de Lubac : l’Eglise dans l’histoire des hommes

199

Henri de Lubac: L'Eglise dans l'histoire

Actualité paradoxale de Catholicisme

236

L'Eglise une

" A plusieurs un seul corps " - les dimensions eucharistiques de l’unité selon Henri de Lubac

218

La démocratie

Vie chrétienne et régimes démocratiques

190

Malaise dans la civilisation

Page 91- Exégèse spirituelle et histoire

La relation de l'exégèse et de l'histoire connaît depuis Vatican II un renouveau qui articule la lecture du texte sacré sur le dialogue entre la théologie et l'exégèse : exégèse spirituelle, qui, loin d'esquiver les problèmes d'ordre scientifique, reconnaît dans la lettre biblique un texte inspiré.

198

Liberté et responsabilité

Répondre du Christ

135

L'Esprit Saint

L'homme spirituel selon Henri de Lubac

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