La crise économique est d’abord une crise morale : il fallait, pour l’affirmer, de la compétence et du courage. Stephen Green a de la compétence : il est Président du conseil d’administration d’une des plus grandes banques du monde, HSBC ; ordonné dans le clergé anglican, il a aussi le courage de montrer que la distorsion mondiale entre riches et pauvres est une souffrance pour les pauvres et un danger pour les riches.
Homme de culture, Stephen Green dresse le tableau économique du monde, dans ses dimensions historiques et contemporaines. Il s’interroge sur l’avenir d’un univers financier à la fois solidaire et autonome. En professionnel de la finance, il connaît et distingue les valeurs qui font vivre et celles dont on vit, celles qui sont cotées en Bourse et celles qui n’ont pas de prix. Fidèle au capitalisme de marché (« le pire système, à l’exception de tous les autres »), il croit possible d’en réguler les excès et d’en moraliser les conduites. Ce n’est pas seulement une exigence morale : pour survivre sur cette planète en danger, le capitalisme doit intégrer des valeurs morales dans la valeur.
À l’heure où les institutions financières ont presque perdu tout crédit sur les marchés et dans les consciences, ce livre d’un haut dirigeant, qui est un croyant convaincu, rappelle les règles du jeu, et définit les défis. Ni pamphlet ni utopie, un livre sain et clair qui propose une bonne conduite financière pour des temps de troubles.
Stephen Green est Président du conseil d’administration de HSBC, et a été ordonné dans l’Église anglicane en 1988. Président de l’Association des banquiers britanniques, il préside également le Conseil économique du Premier Ministre pour la Grande-Bretagne. Il vient d’accepter d’entrer au gouvernement comme ministre du commerce et de l'investissement à partir du 1er janvier 2010.
Prix HT €* | TVA % | Prix TTC* | Stock |
---|---|---|---|
19.59€ | 2.10% | 20.00€ | 18 |