Une sainteté sans mesure

Père Denis DUPONT-FAUVILLE
La sainteté de l'Eglise - n°230 Novembre - Décembre 2013 - Page n° 5

Chaque dimanche, des centaines de millions de chrétiens, en proclamant le Symbole 1 à la messe, disent leur foi en « l’Église sainte » et ajoutent alors croire aussi « à la rémission des péchés ». La concomitance des deux affirmations peut paraître logique, la version de Nicée-Constantinople précisant même que la rémission des péchés est le fruit du baptême, lequel se trouve bien à la source de la sainteté dans l’Église : puisque le baptême remet le péché de ceux qui entrent dans l’Église, celle-ci est sainte. Mais elle admet aussi une lecture symétrique : si le baptême est effectivement ordonné à la rémission des péchés, ces derniers continuent néanmoins de proliférer et la sainte Église ne cesse de devoir les affronter y compris en son sein.

Saint Augustin le relevait déjà au Ve siècle en s’adressant à ses catéchumènes : « Comme il nous faut vivre dans ce monde, où nul n’est exempt de péché, les péchés ne se remettent pas seulementaux fonts sacrés du baptême, mais encore ils s’effacent par la prière dominicale et quotidienne qu’on vous apprendra dans huit jours. Elle sera pour vous comme un baptême quotidien, et vous rendrez sûrement grâces à Dieu d’avoir donné à son Église cette faveur que nous reconnaissons dans le Symbole, lorsqu’après avoir dit : “La sainte Église”, nous ajoutons : [...]

 

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1. Qu’il s’agisse d’ailleurs de la version dite « des apôtres » ou du texte de Nicée-Constantinople.


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