Le Départ appartient à une série de quatre tableaux consacrés au Fils prodigue, présentés à l’Exposition Universelle de 1889.
Transportée sur les bords de la Tamise et réécrite en drame bourgeois, la parabole moderne oppose, sous le regard d’un père ambigu, la morgue du jeune dandy avide de réussite au regard mélancolique de l’aîné, chez qui l’obéissance n’est peut-être que résignation.
Le tableau dessine comme une nouvelle croisée des chemins, plus incertaine, dans laquelle la voie juste est encore à trouver.