Portrait de Hans Urs von Balthasar

Premier regard porté sur le théologien disparu il y a 25 ans, fondateur de la Revue internationale Communio, par un de ses proches parents, ami et confrère. On trouvera ici la seconde partie du texte, dont le début a été publié dans le cahier précédent.

L’OEuvre

Les fondations

De tout ce que nous venons de voir, pour Balthasar lui-même, les plus importantes de ses oeuvres n’étaient pas ses écrits, mais ses fondations. Encore moins que ses écrits, il n’avait programmé ces fondations et il n’en avait même pas pris l’initiative. Elles étaient toujours le résultat d’une collaboration avec d’autres. Nous avons déjà mentionné ses premières fondations, tout d’abord la Studentische Schulungsgemeinschaft², dont l’idée lui est venue d’un de ses étudiants et amis les plus brillants, Robert Rast, qui plus tard se fit jésuite et mourut dès 1946 de tuberculose. La fondation de la Johannes Verlag³ ne fut possible qu’avec l’aide de quelques amis laïcs qui en prenaient la responsabilité publique. Mais c’est sans doute la troisième de ces fondations, la communauté Saint-Jean, qui fut pour Balthasar le centre et le sommet de son oeuvre. Mais, à vrai dire, la véritable fondatrice et première supérieure de la Communauté
était Adrienne, tandis que Balthasar n’en était que le conseiller spirituel et responsable pour la formation des membres. Toutes ces fondations ont connu des vicissitudes et des développements non prévus et parfois contrariants. Quand, en 1947, les premiers membres de la Schulungsgemeinschaft eurent terminé leurs études, ils fondèrent [...]
 

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2. Association d’étudiants.

3. Nom de la maison d’édition fondée par H.-U. von Balthasar.