Les religions non-chrétiennes contribuent-elles au salut ? Il faut maintenant un paradoxe : les religions non-chrétiennes expriment, chacune à sa manière, la soif universelle du salut ; il n’y a qu’un seul sauveur, Jésus-Christ. Le christianisme reprend donc les aspirations et les tentatives de toutes les religions. Mais il est la seule religion qui présente le salut comme la libre initiative d’un Dieu qui a tant aimé le monde qu’Il s’est lui-même fait homme.
Editorial: Dominique Poirel: Entre le péché des hommes et le salut du Christ
Les voies du salut
Michaël Figura : L'Église, Sacrement du salut
Hans Waldenfels: Les religions et leur représentation du salut
Solange Thierry: L'esprit de confusion
Quelques réflexions d'une historienne des civilisations de l'Asie du Sud-Est : le démon de la confusion, bien connu du bouddhisme, sévit aussi en Occident. Il nous invite à tout mélanger, à commencer par le bouddhisme et le christianisme eux-mêmes, qui y perdent tous deux. Deux exemples en montrent les ravages : l'idée d'ordonner des femmes confond service d'Église et droit à revendiquer; celle de réincarnation confond la personne unique et l'individu transitoire.
Le Christ et le salut du monde
Antonio Sicari : La folie de la Croix et le salut des nations
La prédication chrétienne est exprimée de façon provocante par Paul, lorsqu'il décrit la foi au Crucifié comme une « folie pour les païens ». Cette phrase s'adresse aux chrétiens de Corinthe, ville décisive pour l'avenir de l'évangélisation en milieu hellénistique : dans cette « métropole du monde grec », il importait de réagir vigoureusement contre les tentations de réduire la foi chrétienne à une gnose.
Bruno Delaroche : Sauvés du péché. Apologie pour Augustin
Augustin est souvent accusé d'avoir infléchi la théologie latine dans un sens pessimiste, par sa doctrine sur le « péché originel ». Si l'expression est bien créée par Augustin, elle recouvre un enseignement très ancien dans l'Église, y compris chez les Pères grecs. La polémique contre Pélage n'a pas pour but de minimiser le libre arbitre humain, mais de maintenir les mystères de l'Incarnation et de la Croix du Christ au coeur de la morale et de la foi chrétienne.
Placide Deseille : Déification, péché et salut. Perspectives orthodoxes
Fidèle aux Pères de l'Église grecs, la théologie orthodoxe présente le salut comme une participation réelle de l'homme à la nature divine. Cette « déification » s'est accomplie dans le Christ par le mystère de l'Incarnation
rédemptrice; elle s'actualise dans chaque homme par la réception des sacrements et par l'imitation du Christ, à travers une « synergie » associant notre volonté libre et la grâce divine.
Dossier : L'Église face au nazisme
Pierre Blet : Une encyclique cachée de Pie XI?
Pie XII a-t-il caché – ou fait cacher – une encyclique de Pie XI sur le racisme, élaborée peu avant sa mort ? L'affaire de « l'encyclique cachée » – pièce à porter au procès contre le silence du pape pendant la guerre – ne résiste pas à l'analyse serrée qui allie la rigueur de l'enquêteur au discernement de l'homme d'Église.
Abraham-Alexandre Winogradsky: Tu ne tueras pas. La lettre du Métropolite André Sheptyckyj (1942)
La lettre que le Métropolite André écrivit et diffusa en 1942 constitue un acte de courage rare, défi héroïque d'un prélat conscient de la responsabilité universelle de l'Église face au crime et à l'oppression.
Signets : Conférences de Bagneux
Paul McPartlan : La papauté dans le dialogue catholiques- orthodoxes
Le dialogue orthodoxes-catholiques connaît en ce moment une évolution remarquable, dans un vrai désir de réaliser l'unité. Le ministère de Pierre, principal obstacle à cette unité, est l'objet d'une relecture théologique, tant dans les instances oecuméniques qu'à l'intérieur de l'Église catholique. Cette relecture, présente dans le Catéchisme de l'Église catholique, recentre la primauté autour de l'Eucharistie, pour faire du successeur de Pierre non un chef suprême, mais un serviteur de l'unité entre les églises locales.
Yves Tourenne : La tâche du théologien
Parce que la théologie, à la différence des autres connaissances humaines, se reçoit de son objet – Le Dieu qui se donne – elle exige du théologien la foi et la prière au coeur du mystère de l'Église, une ouverture à un surplus
de sens. Avec Balthasar, Rahner et Jiingel, il lui faut penser « l'unité originaire et ultime » qui donne sens à toute vie.
Firenzo Facchini : Les origines de l'homme
Que doit défendre fermement un croyant pour admettre la théorie de l'évolution sans altérer sa foi ? Comment concilier un dessein supérieur de Dieu avec le processus de l'évolution? La véritable alternative ne se situe pas entre création et évolution, mais entre une évolution subordonnée à un Dieu créateur et transcendant, et la vision d'un monde en évolution mais autosuffisant.
Entre le péché des hommes et le salut du Christ
Dominique Poirel
« Le Fils de Dieu a été crucifié en ces quatre dimensions, lui dont l'univers portait déjà l'empreinte cruciforme. S'étant rendu visible, il devait nécessairement manifester de manière visible, sur la Croix, son action invisible. Car c'est lui qui illumine les hauteurs (les cieux), qui scrute les profondeurs (la terre), qui parcourt l'étendue de l'Orient à l'Occident, qui atteint l'immense espace du Nord au Midi, et qui appelle à la connaissance de son Père les hommes dispersés de tous côtés. Saint Irénée (Démonstration de la Vérité évangélique, 34)
Religion, péché, salut : ces trois notions se touchent de si près qu'il semble qu'on n'en puisse prendre une sans que les autres suivent aussitôt : à quoi bon une religion, sinon pour procurer le salut à ses adeptes? et à quoi bon offrir un salut, s'il n'y a pas de péché? Aussi bien le christianisme n'est-il pas la seule religion à dénoncer le péché, ni à proposer un salut : du judaïsme aux religions d’Extrême-Orient en passant par les cultes orphiques, la gnose hétérodoxe et l'islam, toutes les grandes traditions religieuses ont élaboré un enseignement, sur l'agir moral et la destinée ultime de l'homme, dans lequel le dernier concile discerne souvent « un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes1 ».
Cette situation ne laisse pas de poser les questions suivantes, qui pour plus d'un ont pris la forme d'objections à l'égard de la foi chrétienne : Pourquoi y a-t-il autant de religions? et si l'Église catholique elle-même reconnaît qu'il existe dans les autres religions de réelles valeurs spirituelles et morales, quel besoin y a-t-il de se faire chrétien pour être sauvé ? Comment concilier un regard ouvert et bienveillant sur les religions non chrétiennes avec l'affirmation des Écritures selon laquelle il n'y a pas de salut ailleurs que dans le Christ [...]
1. Déclaration sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes « Nostra Aetate », 2.
Dossier : L'Église face au nazisme
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Pie XII a-t-il caché – ou fait cacher – une encyclique de Pie XI sur le racisme, élaborée peu avant sa mort ? L'affaire de « l'encyclique cachée » – pièce à porter au procès contre le silence du pape pendant la guerre – ne résiste pas à l'analyse serrée qui allie la rigueur de l'enquêteur au discernement de l'homme d'Église.
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