Les vertus théologales sont une

Hans Urs VON BALTHASAR
L'espérance - n°54 Juillet - Aout 1984 - Page n° 10

Problématique

La foi, l'espérance et la charité sont fondées sur les relations qui unissent les personnes trinitaires : elles conforment l'homme au Christ qui vit, dans son humanité, le don total du Fils au Père.

La première page, 10, est jointe. 

1. L'espérance au centre

Foi, espérance et charité forment une unité qu'attestent de nombreux passages du Nouveau Testament [[1 Thessaloniciens 1, 27 ; aussi Galates 5,5 s. ; 5, 8-10 ; 1 Corinthiens 13, 13 ; Colossiens I, 4 ; 1, ; Romains 5, l-5 ; Ephésiens I, 15-18 ; Hébreux 10,22-24 ; 1 Pierre 1, 21 s. 2 s.]], mais sont décrites comme des modalités différentes selon lesquelles rendre chrétienne une existence. Elles ne se confondent pas purement et simplement, mais elles sont indissociables. Et comme, en plusieurs textes bibliques, l'espérance est située entre foi et charité, l'on se donnera comme point de départ, en ces pages, cette position centrale sur laquelle Péguy a tant insisté dans le Porche du mystère de la deuxième vertu [[Johannesverlag, Einsiedeln, 1980, 14-15.]]. La «légère espérance », qui « n'a l'air de rien », semble trottiner à côté de ses grandes sœurs, foi et charité — mais c'est elle en fait qui « entraîne tout avec elle ». « La foi ne voit que ce qui est. Elle, en revanche, voit ce qui sera. La charité n'aime que ce qui est. Quant à l'espérance, (p.10)

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Hans Urs von BALTHASAR


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