L'espérance dans les religions non-chrétiennes

Intégration

Une confrontation avec les formes de l'attente dans certaines religions non-chrétiennes nous permet de mieux saisir la spécificité de l'espérance chrétienne, qui est porteuse d'unité et qui comprend et dépasse l'histoire.     La première page, 59, est jointe.

NOUS devons avoir conscience du risque intellectuel auquel nous nous exposons quand nous transposons sur d'autres religions, ne serait-ce que par comparaison, certaines données chrétiennes centrales et les concepts correspondants, tels que nous les rencontrons dans le Nouveau Testament. Par là, nous nous trouvons devant un problème fondamental de la compréhension des religions étrangères. Elles nous placent devant une tâche herméneutique d'une nature spéciale. D'un côté, nous ne pouvons pas oublier, quand nous cherchons à comprendre certaines formes d'expression d'autres religions, que nous apportons avec nous les manières de voir chrétiennes qui nous sont propres. Mais cela n'est pas un handicap, comme on l'a considéré longtemps dans la science comparative des religions. Dans cet apport se trouve plutôt l'unique possibilité de rencontrer une autre religion avec la condition préalable requise dans ce cas : elle consiste dans la même impression de saisissement qui touche l'homme quand il s'agit de religion. Une telle condition n'est justement pas exclue par la (p.59)

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 Horst BÜRKLE