La richesse du présent : originalités, vocations, urgences, choix concrets

Chacun était invité à caractériser la singularité d’une démarche, d’une intention ou d’un projet de manière à donner une vraie perspective sur la diversité en même temps que les convergences des initiatives.

Etienne MICHELIN (Notre Dame de Vie), Pierre-Marie DELFIEUX (Fraternités  monastiques de Jérusalem), Laurent FABRE (Communauté du Chemin Neuf), Henri-Louis ROCHE (Focolari), Gilles MALARTRE (Communauté de l’Emmanuel), Philippe LÉONARD (Communauté Réjouis-toi), Frank BORALÉVI (Communauté Aïn-Karem), Nathanaël PINGAULT (Communauté du Pain de Vie).

La brièveté force la concision. Évite-t-elle l’amputation ? Aussi, juste quelques citations pour illustrer l’un ou l’autre aspect du dynamisme spirituel dont l’Institut séculier Notre Dame de Vie (fondation 1932, droit Pontifical en 1962 puis en 1973 pour la forme canonique actuelle) désire vivre et qu’il espère partager. Il n’y a pas entre eux de classement par ordre d’importance : tout se tient. Premier volet : le Père Marie-Eugène écrit à sa soeur Berthe, en pleine agitation sociale au moment du Front populaire à Paris : «Voilà que tu comprends parfaitement et expérimentes ce que je voudrais voir réalisé par le groupement de Notre-Dame de Vie : des âmes bien prises par le bon Dieu, mais bien vivantes pour penser, aimer et agir. » Le groupement existe depuis 1932. L’intuition est là : répondre à l’emprise de Dieu, pour l’action.

Deuxième volet : l’oraison qui ne « connaît pas d’autre loi que la libre expression de deux amours qui se donnent l’un à l’autre », assure la réponse concrète à l’emprise divine. L’oraison dans l’obscurité de la foi. « Car ce commerce d’amitié avec Dieu par la foi nous enrichit certainement. Dieu est Amour toujours diffusif. De même qu’on ne peut plonger sa main dans l’eau sans se mouiller, ou dans un brasier sans se brûler, de même on ne peut prendre contact avec Dieu par la foi sans puiser en sa richesse infinie ». « Alors, il faut nous résigner à vivre, à marcher dans cette obscurité de la transcendance divine, cette obscurité qui accompagne nécessairement l’action divine. Et que faire dans cette obscurité ? Croire ! [...]

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