Religion des poètes (III): Hopkins , Werfel , Pilinszky , Tolentino

Louis Bouyer : Gerard Manley Hopkins : l’Abîme appelle l’abîme...

Dans les derniers chapitres de son manuscrit inédit, Religio poetae, le P. Louis Bouyer analyse la confession de foi poétique du jésuite anglais Gerard Manley Hopkins (1844-1889).

 Franz Werfel (1890-1945)

Theologoumena − Sur l’Incarnation

Traduction inédite par Jean-Robert Armogathe

« Je ne suis encore qu’un enfant », « Hymne du matin »

Traduction inédite de deux poèmes par Paul-Victor Desarbres

 János Pilinszky (1921-1981)

Tibor Görföl : La poésie du vulnérable − János Pilinszky et la mystique du dénuement

Dans la Hongrie des années 1960, le poète catholique János Pilinszki, profondément marqué par Auschwitz, inaugure ce qu’il appelle une esthétique évangélique. Dans des textes qui cultivent un certain dépouillement, le poète est d’abord un prochain qui s’identifie aux victimes et examine avec amour et vérité notre misère.

Poèmes

Traduction inédite de quatre poèmes par Paul-Victor Desarbres

 José Tolentino de Mendonça (né en 1965)

Maria José Vaz Pinto : Le Dieu implicite dans la poésie de José Tolentino de Mendonça

Le Dieu implicite se révèle de multiples façons, à partir des réalités de la vie quotidienne reçues et vécues avec attention, au fil d’une histoire de vie qui se fait itinérance ouverte. Pour exprimer cette vérité, les poèmes cités disent moins ce que nous savons que ce que nous ne savons pas.

Jose Tolentino de Mendonça : Quand le Nouveau Testament cite les poètes (Actes 17, 28) − Une carte pour s’orienter dans le temps présent Le discours de Paul sur l’Aréopage (Actes 17, 22-34) constitue le modèle par excellence de la relation entre théologie et littérature. Le véritable autel « Au Dieu inconnu » que Paul a vu est la littérature et la pensée grecques avec lesquelles Paul entend dialoguer et qu’il n’hésite pas à discerner comme une prière ou un cri vers le Dieu ineffable.


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