Gerd HAEFFNER
Mourir
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n°2
Novembre - Décembre
1975 - Page n° 2
0N vient de fonder en France une société de thanatologie. Quel enrichissement pour le cercle des sociétés savantes, qui jusqu'alors s'occupaient de bien des choses, de choses bizarres même' mais jamais aussi macabres : une académie de la mort! En sortira-t-il grand'chose de nouveau? Elle obtiendrait déjà un beau succès si elle parvenait à nous faire mieux concevoir ce qui n'est pas nouveau et semble bien connu depuis fort longtemps : nous sommes mortels jusqu'à la dernière fibre de notre vie; nous nous trouvons dans la nécessité, qui du reste nous honore, de prendre position par rapport à elle.
Tout le texte est joint.
Quand un homme meurt, ce n'est pas seulement un organisme qui se décompose, organisme qui possèderait entre autres fonctions quelque chose comme un « savoir »; mais c'est l'existence concrète d'une personne irremplaçable qui concentre en soi, à sa manière, tout un monde. On peut bien considérer l'homme comme un organisme en ce que, sur plus d'un point, son corps partage avec l'animal une même manière de s'organiser, de répartir ses fonctions, de se faire et de se.défaire. Mais ce qui meurt, ce n'est pas un corps, c'est le sujet qui l'habite. Or l'animal n'a pas du tout la même manière d'être un sujet que l'homme. L'homme n'est donc pas mortel de la même manière que l'animal.
Seul peut « mourir » un être qui, de quelque manière que ce soit, peut être sujet. Une voiture ou une pierre, par exemple, ne le peuvent pas, tandis qu'une plante le peut, et l'animal, encore plus nettement. L'animal peut être sujet dans la mesure où il est d'une certaine manière lui même le centre auquel il se rapporte. Ce qui est autre que lui, ou lui même, peut être rendu présent à l'animal : c'est pour celui-ci, par rapport à lui, qu'il y a des ennemis, des choses qui se mangent, qui abritent, exigent soumission, attirent sexuellement; et d'autre part il est présent à soi même dans les sentiments du plaisir et de la douleur, de la crainte et du désir. Mais aussi bien la présence de l'autre à l'animal que celle de l'animal à soi même restent (p.2)imparfaites, en quelque sorte bloquées. La référence à soi de Il animal est contrecarrée par une puissance plus forte, celle de la race et de l'espèce, qui interdit que l'animal individuel ne devienne une fin en soi, et l'a d'avance soumis à la loi qui maintient l'équilibre entre la naissance et la reproduction, la venue à la vie et la disparition. L'animal individuel ne peut pas prendre de distance par rapport à son espèce. C'est pourquoi le destin qui le condamne à mort est si l'on peut dire la chose la plus naturelle du monde. Sa manière d'être un sujet est une fonction de la vie générale de l'espèce (laquelle n'est d'ailleurs réelle que dans les sujets individuels); l'animal n a donc à proprement parler pas de « soi », donc pas de conscience, et donc, enfin, pas de conscience de sa mortalité.
Il en va autrement de l'homme, qui peut se rapporter à l'autre en tant que tel et en user avec lui indépendamment de la loi qui préside à sa conservation, à sa croissance et à sa reproduction. Capacité fondée dans ce fait que l'homme est tellement confié à soi même qu'il peut décider soi même du sens de sa vie et, par là, du sens de ce qu'il produit, des personnes et des événements qu'il rencontre. Il existe alors une distance entre son être et son moi, distance qui a pour conséquence la possibilité de me connaître et de me décider de telle ou telle manière envers moi même. Certes, je vais ainsi prendre conscience de toute une série de données de l'existence humaine en général et de la mienne propre en particulier, devant lesquelles je ne suis pas libre, si l'on veut dire par là que je ne puis les changer. Mais ces traits inaltérables de mon existence ne sont pas purement et simplement soustraits à toute prise de position que je pourrais avoir librement sur eux : je puis dire Oui ou Non à ce que je suis, même si je ne puis m'y dérober. Non pas bien sûr un Oui ou un Non sans détour, mais tel que ce Oui ou ce Non soit le véritable moteur de mes décisions dans les domaines modifiables, dans lesquels je puis m'engager pour telle ou telle cause. Une de ces déterminations fondamentales de mon existence, à laquelle je dois dire Oui ou Non, est le fait d'être mortel.
On ne m'a jamais demandé si je voulais être un mortel ou un immortel, pas plus qu'on ne m'a demandé si je voulais être libre ou non : il se trouve que je le suis [[il est d'ailleurs remarquable de voir que la conscience du caractère irremplaçable de l'individu, laquelle suppose qu'on se sait libre, apparaît étroitement liée, aussi bien dans l'histoire de l'humanité que dans celle de chaque individu, avec le premier instant où l'on a une conscience aiguë d'être mortel. Car c'est alors seulement, par la séparation d'avec le sein maternel que sont le groupe ou les parents, que prend distinctement ses contours le sujet qui n'échappera pas à la mort.]]. Ma mortalité est donc d'une part une loi immuable de mon existence; mais d'autre part elle n'est pas un simple fait objectif, elle est en (p.3) même temps une question permanente posée à ma liberté : Pourquoi faut il que je m'accepte comme être mortel? Ne puis je y échapper? Ou, si c'est impossible : comment dois Je le prendre?
Devoir mourir est ainsi un des problèmes fondamentaux de l'existence, comme cet autre, qui vient d'être indiqué : depuis ma naissance, à travers toutes les couches du développement physique, psychique, moral, jusqu'à aujourd'hui, oÙ je suis devenu une question pour moi même, j'ai été remis à moi même, comme une tâche ou comme un fardeau, comme quelqu'un qui, sans être le maître de ce qui le fonde, doit pourtant être libre. Dans ce cas comme dans l'autre, quelque chose dispose de moi dans la profondeur même d'où provient ma propre disposition de moi même. Dans les deux cas, qu'on ait disposé de moi même sans me le demander, voilà ce que l'orgueil ne peut supporter.
L'humble et saine affirmation de soi de la créature trouve au contraire une raison de se réjouir et de remercier dans le fait que son existence n'ait justement pas de raison d'être. Mais elle se change en cri de révolte ou en silence amèrement résigné face à cette absurdité qui veut qu'à moi, qui semblais pourtant destiné à être, on me reprend morceau par morceau ma santé, mes amis, mon pays, moi même tout entier à la fin. Il faut mourir en détail ou en bloc. Rien de positif là dedans, dans cette victoire du néant sur l'être, et pourtant on ne peut l'extirper de notre existence. L'expérience de la mortalité semble montrer en notre vie une construction absurde, en ses promesses une tromperie. Quiconque ne recule pas devant la mort mais a le courage de voir la vérité en face ne doit-il pas reprendre les réflexions que Simone de Beauvoir a placées à la fin de ses mémoires? Je déteste autant qu'autrefois m'anéantir. Je pense avec mélancolie à tous les livres lus, aux endroits visités, au savoir amassé et qui ne sera plus. Toute la musique, toute la peinture, toute la culture, tant de lieux : soudain plus rien. ... Cet ensemble unique, mon expérience à moi, avec son ordre et ses hasards : l'Opéra de Pékin, les arènes d'Huelva.... les nuits blanches de Leningrad, les cloches de la libération... nulle part cela ne ressuscitera... Rien n'aura eu lieu. Je revois la haie de noisetiers que le vent bousculait et les promesses dont j'affolais mon coeur quand je contemplais cette mine d'or à mes pieds, toute une vie à vivre. Elles ont été tenues. Cependant, tournant un regard incrédule vers celle crédule adolescente, je mesure avec stupeur à quel point j'ai été flouée[[La force des choses (Paris, NRF 1962) p. 686. Le texte devient, si on le lit à contre fil, nettement chrétien.]] .
(p.4)
Si nous sommes déçus par l'intensité souvent superficielle de la vie et par sa finitude inévitable, c'est peut être parce que nous en attendions trop? Peut-être devrions nous nous en arranger, trouver notre contentement en cette modeste mesure qui nous est réservée? Peut-être toute tentative d'espérer malgré tout en une vie qui n'aura pas de fin est elle bêtise et présomption, punie par les dieux, seuls légitimes propriétaires, et jaloux de leur privilège, de la vie éternelle? C'est en tout cas ce qu'enseigne la sagesse antique, et de manière exemplaire dans le discours que tient la tenancière à moitié divine de l'auberge où se restaure Gilgamesh, le héros de la légende babylonienne, pendant son tour du monde à la recherche de la plante d'immortalité : Où cours tu, Gilgamesh? La vie que tu cherches, tu ne la trouveras pas! Quand les dieux créèrent les hommes, ils attribuèrent la mort à l'humanite, et gardèrent pour eux l'immortalité. Toi, Gilgamesh, que ton ventre soit plein, amuse-toi jour et nuit! Fête chaque jour une fête de joie! Danse et joue jour et nuit! Que tes habits soient nets, ta tête lavée, sois baigné dans l'eau ! Regarde l'enfant dans tes bras, que ton épouse se réjouisse près de toi! Tel est le lot des hommes ![[Tablette X, 111, 1 14.]].
La mort est pour nous un mur impossible à escalader et qui, froid, nous repousse. Toute tentative d'escalade ne fait que rendre plus évidente notre impuissance face à la puissance de la mort. C'est justement quand on le considère à partir de cette impuissance que le monde d'ici bas, comme domaine à nous destiné prend une plénitude certes finie, mais exquise. Cette idée des anciens maîtres de sagesse peut avoir un sens positif pour nous aussi. Certes, l'homme d'aujourd'hui court moins le risque d'espérer sérieusement une prolongation indéfinie de sa vie, mais il est d'autant plus tenté de continuer à saisir l'infinité à laquelle il aspire, mais cette fois dans la possibilité finie de vivre qui lui est laissée. Les deux voies dans lesquelles il peut s'engager sont opposées l'une à l'autre et pour cette raison même peuvent être identifiées comme les manières dialectiquement solidaires d'actualiser un seul et même principe fondamental.
La réflexion qui ouvre l'une des deux voies peut en gros se formuler ainsi : Puisque la vie est si courte et si avare de ses richesses, je vais ramasser tout ce que j'ai et le jouer d'un seul coup; j'aurai, au moins un instant, vécu à fond les cimes et les abîmes, tout ce que la vie a de plus sublime et de plus vil : sans aucune distance, sans retenue, sans filet, ne célébrant (p.5) au-dessus de moi aucune autre loi que celle de Dionysos, qui dans son ivresse sait aujourd'hui ne faire qu'un avec l'infini et se moque d'hier et de demain. Exister en plénitude au moins une fois rien d'autre; vivre ne vaut la peine que pour cet instant; tout le reste est passivité imbécile et vivotage moutonnier. Ce projet de vie peut il atteindre son but, éterniser le temps dans le temps lui même? Un homme qui poursuit ce but ne va t il pas perdre aussi le bien médiocre, rejeté avec mépris comme un salaire de famine, sans pouvoir gagner le bien plus grand qu'il espérait ? Car, de peur de rien laisser. il va courir sans trêve de plaisir en plaisir, sans pouvoir s'arrêter vraiment sur aucun et trouver ainsi la satisfaction profonde de son aspiration. Bien vite, ce seront des expériences plus massives, plus rares, plus perverses, qui le séduiront et qui le laisseront toujours plus épuisé et plus vide. Le Oui absolu à la finitude, qui devait lui soutirer ses trésors infinis, tourne ainsi plus ou moins vite à la haine de la réalité finie et d'abord de soi même. Le jouet ne répond pas à ce qu'on en attendait : on le jette. Celle à qui l'on devait arracher un morceau de cette infinité qu'elle fournit, la mort, c'est elle qui arrache avant l'heure l'existence et le bonheur, finis eux aussi.
Assagi par cette expérience (celle des autres), le « philosophe » prend l'autre chemin. Lui non plus n'arrive pas à se résigner tout simplement à la finitude. Mais il sait que l'infinité, si elle existe quelque part, n'est en tout cas pas renfermée dans le fini lui même, de telle sorte qu'elle se révélerait dans toute affirmation sans mesure du fini comme tel. Il en tire la conséquence que la vraie vie ne peut être trouvée et conservée que s'il s'abandonne le moins possible au fini, et s'il revendique plutôt sa dignité d'être raisonnable et indépendant dans une fière solitude en face de ces tendances qui empêtrent l'homme dans la diversité fragile des biens de ce monde. Le philosophe stoïcien Epictète s'est fait avec une clarté de grand style l'avocat de cette attitude :
A propos de chacune des choses qui t'enchantent, te rendent service ou te sont chères, n'oublie pas de formuler quelle elle est, en commençant par les plus petites; si tu aimes une marmite, dis : «J'aime une marmite »; ainsi, si elle se casse, tu ne seras pas troublé; si tu embrasses ton petit enfant ou ta femme, dis toi que tu embrasses un être humain; ainsi, s'il meurt, tu ne seras pas troublé[[Manuel, 3 (Paris, NRF, coll. Pléiade, p. 1l 12).]].
Cette attitude, à cause de sa ressemblance avec le mot de saint Paul : « Posséder comme si l'on ne possédait pas » (1 Corinthiens 7, 29), a pu et peut encore séduire aussi des chrétiens. Elle offre certes à la mort une surface d'attaque substantiellement moindre que l'attitude opposée. Mais c'est seulement parce qu'elle ne se risque plus à vivre et a déjà capitulé par (p.6) avance devant la puissance de la mort qui siège au coeur du fini. Celui qui, par peur de la mort qui nous atteint directement ou qui frappe un être aimé, n'est plus capable d'aimer un être fini, n'est plus, et dès sa vie, que l'ombre de ce qu'il pourrait et devrait être : un Moi abstrait, vide, solitaire.
Toute tentative pour résister à l'inexorable majesté de la mort et pour franchir d'un côté ou de l'autre la mesure qui nous est réservée à nous autres mortels, non seulement n'échappe pas à la loi de la finitude, mais l'attire : sous la forme d'une punition métaphysique. L'antique sagesse de l'épopée de Gilgamesh semble alors avoir encore raison : la richesse et la plénitude de cette mesure de vie qui est attribuée à l'homme ne se révèlent qu'à celui qui accepte que le côté positif de cette part soit fini, par un Oui simple et qui ne passe pas par la négation désespérée de la mort.
Mais comment ce « oui » simple, apparemment si difficile à trouver pourtant, peut-il devenir possible? Certainement pas en refoulant la mort ou en en retournant le sens pour le rendre positif; car, même abstraction faite de l'illusion volontaire que l'on se donne alors, ce n'est justement pas un Oui simple qui en résulte, mais bien ce Oui qui provient de ce qu'on a nié la réalité de la mort et qui lui est ainsi livré par avance. Ce Oui serait peut être d'être bien conscients de la finitude de toute chose, mais de déterminer pourtant notre action et notre amour, non pas à partir de cette finitude, mais uniquement à partir de la positivité de l'être fini, comme si cette positivité n'était en son fond affectée d'aucune négativité.
Cette idée semble passablement étrange. Elle n'est pourtant pas étrangère à la vie réelle, comme l'a montré Gabriel Marcel dans son drame, Le mort de demain.
Un Soldat français est parti chez lui en permission pendant l'atroce guerre de tranchées autour de Verdun (1917); comme il doit y retourner, chacun sait que très vraisemblablement, il fait là sa dernière visite chez lui. Sa femme le sait aussi, et la veille de son départ, elle se refuse à lui : elle ressent comme un sacrilège le fait de dormir avec quelqu'un qui sera mort demain. Son frère, qui a appris sa décision, la lui reproche : « Jeanne, tu sacrifies celui qui vit aujourd'hui à celui qui sera mort demain. Ce culte anticipé des morts que tu lui consacres te rend impossible de rendre heureux un homme de chair et de sang qui te désire. Et pourquoi? Sans doute pas par désir de te préparer un veuvage moins amer? Jeanne, crois moi, cette prévision est une trahison. Aimer un être, c'est lui dire : toi, tu ne mourras pas » [[Acte II, scène 6. Cf. aussi, du même auteur, Présence et immortalité (Paris, 1959), pp. 243-262.]].
Ce mot, « tu ne mourras pas », les faits le démentiront; on peut le prévoir à l'instant même où il est dit. De ce point de vue, il s'agit donc d'une manière (p.7) de se faire consciemment illusion à soi même. Mais d'un autre côté, il est vrai que celui qui aime a le droit et le devoir de construire sur l'infime chance que l'aimé ne meure pas; le contraire serait une trahison, complicité avec la disparition de celui qu'on prétend aimer conspiration avec le destin anonyme qui se déploie dans les vraisemblances et les faits, contre cet être fragile qui espère en ma solidarité. Le plan des faits ne peut être réconcilié avec le plan de la fidélité. « Tu ne mourras pas », compris comme prédiction d'un fait, est une phrase dont on peut montrer la fausseté; « tu ne mourras pas » comme expression de l'amour reste encore un mot sublime et justifié au niveau le plus profond, même si celui à qui l'on s'adresse ainsi ne revient pas.
Ce « tu ne mourras pas », et avec lui l'amour qui parle ainsi, n'est certes pas possible si le fini et le factuel coïncident parfaitement, s'il n'est pas vrai quelque part que l'homme aimé n'est pas totalement mort quand la mort l'a saisi, c'est à dire si, déjà à l'intérieur même de sa vie terrestre et finie, son existence ne dépassait la finitude conçue de façon seulement négative pour provenir de l'Infini en son ouverture et pour se diriger vers lui. Ceci n'est à son tour possible que si l'être infiniment positif de Dieu ne possède pas sa positivité en rejetant le fini dans sa finitude, c'est à dire si Dieu, loin d'être envieux, remplit de sa propre force vitale (qui reste certes indisponible) la totalité de ce qui est fini, appelé à l'existence sans autre raison que l'amour. Le mur de la mort, qui nous repoussait, se crevasse ainsi de fentes. Une lumière en filtre, qui illumine d'espérance le coeur de ce qui est fini.
Si nous avons le droit de construire là dessus, et seulement là, les promesses par lesquelles la vie attire les jeunes gens ne sont pas de simples mirages de l'Impossible, qui s'avéreraient trompeurs même pour celui qui, comme on dit, a obtenu tout ce qu'il pouvait désirer, pour ne rien dire d'une vie où frustrations et humiliations ne manquent pas.
Si c'est là dessus que nous pouvons bâtir, alors nous avons le droit, au milieu d'un monde fini et mortel, de vivre et d'aimer etsi mors non daretur, comme si la mort n'existait pas [[On connaît l'anecdote qu'on raconte sur saint François Xavier, à qui on demanda, alors qu'il était en train de jouer à la balle, ce qu'il ferait s'il savait que dans une heure serait écoulé le temps qu'il avait à vivre. Il répondit qu'il continuerait à jouer tranquillement à la balle. Au fond de cette histoire, il y a une conviction qui s'exprime dans des textes comme Romains 8, 2, 31 sq., 38 sq., 1 Corinthiens 3. 2 23 ou Hébreux 2, 14 sq]].
Gerd HAEFFNER
(Traduit de l'allemand par F. et R. Brague).
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