Yves HAMANT
Les Eglises orientales
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n°104
Novembre - Décembre
1992 - Page n° 83
La fin du communisme a entraîné dans l'ancien Empire soviétique la renaissance des églises gréco-catholiques après cinquante ans de clandestinité. Cette renaissance a engendré des heurts avec l'église orthodoxe russe. Il est urgent de dépasser les polémiques et les malentendus, de reconnaître torts et maladresses réciproques et d'œuvrer ensemble (Latins, Gréco-catholiques et orthodoxes) à l'évangélisation d'un monde déchristianisé.
Alors qu'après la « chute du mur », les chrétiens de l'Est sont sortis de plusieurs décennies de persécution et ont enfin recouvré la liberté religieuse, des tensions sont malheureusement apparues entre les différentes confessions, essentiellement, pour l'instant, entre catholiques et orthodoxes. Elles se sont manifestées de manière spectaculaire à la fin de 1991 lorsque la plupart des Églises orthodoxes ont décliné l'invitation du Vatican à participer à l'assemblée spéciale pour l'Europe du synode des évêques et à y envoyer non pas de simples observateurs, mais des « délégués fraternels ». Il est clair que, dans cette décision, un rôle déterminant a été joué par la position du patriarcat de Moscou qui, dans le nouveau contexte, retrouve naturellement au sein du monde orthodoxe un poids conforme à son histoire et à son importance numérique.
La question gréco-catholique
La première cause des difficultés surgies dans les relations avec l'Église orthodoxe russe est liée à la renaissance de l'Église gréco-catholique (également dite « uniate n, mais le terme est considéré comme péjoratif par les Gréco-catholiques) en Ukraine occidentale ou, plus exactement, à sa sortie de la clandestinité. [...]
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