Jean-pascal DULOISY
Le pèlerinage
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n°132
Juillet - Aout
1997 - Page n° 57
La nature spirituelle du vrai culte ne rend pas les offrandes matérielles superflues. Si nous l'oublions parfois en jouant les anges, Dieu, lui, ne l'oublie pas qui s'est incarné pour nous sauver.
À proprement parler, personne n'a quelque chose à offrir à Dieu. Ce que nous lui présentons appartient déjà au Seigneur. Nous n'offrons pas à Dieu un bien qui serait à nous ; nous lui rendons plutôt ce qui est à lui. C'est pourquoi lorsque le Seigneur veut promulguer des lois sur les sacrifices et les offrandes qu'il demande aux hommes, il commence par montrer la nature de ces offrandes en disant : Mes dons, mes présents, mes offrandes, vous serez fidèles à me les apporter en parfum d'apaisement aux jours de mes fêtes (Nombre 28, 1-3, Septante) ; c'est-à-dire : « Ces offrandes que je vais vous prescrire de me présenter lors de mes fêtes, sont mes dons : c'est moi qui les donne. Car c'est de moi que le genre humain reçoit tout ce qu'il possède. » Que personne donc, en présentant ses offrandes, ne s'imagine procurer à Dieu un avantage quelconque ! Ce serait commettre une impiété devant Dieu, dans l'acte même où on pense l'honorer! Quelle impiété, en effet, d'imaginer que Dieu a besoin de quelque chose et qu'on peut le lui procurer! Il faut donc, nous l'avons dit, que Dieu commence par enseigner à l'homme ce principe : tout ce que l'homme offre à Dieu, il le lui rend plutôt qu'il ne le lui donne. Origène, Homélie 23 sur les Nombres. [...]
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