Felice GIMONDI : Interview de Jacopo Guerriero

Felice Gimondi, coureur italien, vainqueur du Tour de France en 1965.

«La patrie d’un homme est l’endroit où il est né» a écrit le grand journaliste italien Gianni Brera, lui-même passionné par la Lombardie, région où il est né. Quelles étaient vos racines quelle importance a eu le fait d’être né sur une terre pauvre et humble? Je pense que cela a beaucoup compté. Je suis né dans un petit village de la province de Bergame, dans le nord de l’Italie, au milieu des vallées et donc assez isolé. À l’époque les communications n’étaient pas excellentes. Je me rappelle qu’à la maison nous n’avions pas de radio et, bien sûr, pas de télévision qui n’avait pas encore été inventée. Je lisais l’Écho de Bergame, le journal local grâce à ma mère qui, travaillant en tant que facteur, distribuait le courrier à vélo et me permettait de jeter un coup d’œil aux exemplaires des abonnés avant de les leur distribuer. J’ai grandi dans une famille belle mais modeste où la norme était de travailler tout de suite après l’école élémentaire ou presque.

Pour lire la suite de cet article, vous pouvez télécharger gratuitement ce numéro, acheter la version papier ou vous abonner pour recevoir tous les numéros!