La parabole du Bon Samaritain

A la question : « Qui est mon prochain ? », une lecture plurielle de la parabole du Bon Samaritain permet de méditer sur la réciprocité des relations entre ceux qui se font « proches » l'un de l'autre, tant par le don que par l'accueil de la compassion : c'est tout le sens de la Miséricorde incarnée par Jésus.

LE Pape Jean-Paul II, le dimanche 18 août 2002, lors de la cérémonie de béatification de quatre témoins de l’Amour miséricordieux au parc Blonia à Cracovie, a affirmé que par le témoignage de sœur Faustine «c’était comme si le Christ était entré à notre époque pour indiquer clairement la source du réconfort et de l’espérance qui se trouvent dans l’éternelle miséricorde de Dieu». Miséricorde qui seule peut apporter paix et consolation aux souffrances de l’humanité du nouveau millénaire. Or, Jésus nous propose dans l’Évangile, une parabole de la Miséricorde en actes. Parabole particulièrement riche d’enseignements qui nous permettront d’être dans l’Église témoins et missionnaires de Miséricorde pour notre temps. Cette parabole est la parabole du Bon Samaritain en Luc 10, 29-37. Aussi je vous en propose un commentaire comme une incitation à vivre et témoigner de la Miséricorde. Le contexte est celui-ci: un légiste, un homme adonné à l’étude et l’enseignement de la Loi demande au Seigneur quel est le plus grand commandement. C’était une question classique et importante et Jésus répond: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, de tout ton esprit et ton prochain comme toi-même.» Et lui, voulant se justifier dit à Jésus: «Et qui est mon prochain?»