Le dernier jour, au jour le jour

La culture contemporaine a voulu évacuer la notion d'eschatologie, au profit de nouvelles représentations qui n'en sont souvent que le substitut pervers et déri­soire. Mais par l'Église, où toute vocation tend à la rencontre définitive avec le Christ, et par les sacrements, le sens chrétien de l'homme s'avère bien être l'anticipa­tion et la préparation à l'eschatologie, qui seule peut orienter notre vie.

a souvent critiqué la « théologie des manuels » parce ON qu'elle étudiait les « choses ultimes » justement comme • des choses (ou presque), c'est-à-dire comme des entités se rapportant à elles-mêmes, qu'il fallait relier au terme de la vie ou de l'histoire. Depuis peu, on s'attache à souligner que l'eschatologie, à travers toute l'existence terrestre, est aspect, composante, dimension de toute vérité sur Dieu et sur l'homme et dimension de la vie de tous les jours. Souvent, toutefois, de tels énoncés demeurent purement formels, sans donner lieu à des applications concrètes. Si la théologie a quelque incidence sur la prédication et sur la catéchèse, nous pouvons peut-être le prouver en constatant qu'une certaine prédication « mise à jour » et qu'une catéchèse « modernisée », même lorsqu'elles parlent des fins dernières, relient rarement le destin final à des thèmes comme la christologie, l'ecclésiologie, la grâce, la liberté..., en un mot avec l'homme dans l'aspect concret de son orientation au-delà du temps...

Pour lire la suite de cet article, vous pouvez télécharger gratuitement ce numéro, acheter la version papier ou vous abonner pour recevoir tous les numéros!