Oindre les malades : rite de passage ou sacrement du Seigneur?

En oignant d'huile un malade au nom du Seigneur, l'Eglise rétablit entre ce malade et ce Seigneur une relation saine : première et véritable guérison dont la guérison physique, quand elle survient, n'est que l'image.

La première page, 40, est jointe.

LA vie de l'Eglise se déroule dans les hommes et pour les hommes. C'est pourquoi tous les détails et tous les aspects de cette vie enferment un fragment de l'image de l'homme tel que Dieu le voit. C'est une des tâches du penseur croyant de mettre en relief 1’enseignement anthropologique contenu dans la vie de la communauté des croyants, non seulement pour se l'approprier à titre d'information, mais plutôt pour s'y conformer, apportant, grâce à ce développement une contribution personnelle à la réalisation du plan du créateur.

La charte de l'onction des malades, nous la trouvons dans cette phrase de la Lettre de saint Jacques qui, relue et reméditée à la lumière de la tradition, nous recommande une pratique et nous révèle une théorie sous-jacente.

« L'un de vous est-il malade? Qu'il fasse appeler les anciens de l'église, et qu'ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, le Seigneur le relèvera et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » (Jacques 5, 14-15).

Quel est le message anthropologique de ce texte?

(p.40)

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Zoltan ALSZEGHY