Ce que je dois à Goethe"

Hans Urs VON BALTHASAR
Musique et Liturgie - n°150 Juillet - Aout 2000 - Page n° 97

L'auteur revient ici sur l'instrument déterminant qui est au principe de son œuvre et qu'il doit à Goethe : la capacité d'interpréter la figure vivante, vision synthétique à partir de laquelle il a construit toute sa théologie non comme une science, mais comme « un encerclement permanent autour du mystère saintement manifesté ».Discours prononcé le 22 mai 1987 à Innsbruck, lors de la remise du Prix Mozart par la Fondation Goethe.

Vous comprendrez que, pour un chrétien qui a entendu la parole de saint Paul : « Que nul ne se loue, sinon dans le Seigneur ! », il est difficile d’écouter une laudatio sur soi-même. Dans ce contexte, le premier merci que j’exprime s’adresse au Seigneur. Je crois qu’il convient maintenant de remercier tous ceux qui ont préparé cette merveilleuse fête : tout d’abord, le fondateur, le Sénateur Alfred Toepfer, qui a remis le premier Prix Mozart il y a cinquante ans ; ensuite, le conseil d’administration de la Fondation Goethe, l’auteur très consciencieux de l’éloge, M. Heinrich Schmidinger, Son Excellence Monseigneur Kapellari, auquel je dois énormément depuis déjà des dizaines d’années, les Révérendissimes Pères Abbés de Wilten et de Mariastein (le premier a mis à notre disposition ce cadre merveilleux !), M. le maire Niescher et tous ceux qui ont collaboré de la manière la plus agréable à l’intermède musical. Après l’analyse profonde et significative de M. Schmidinger, je me permets d’être bref. [...]

 
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