Jean-yves LACOSTE
Le pluralisme
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n°46
Mars - Avril
1983 - Page n° 31
L'unité du canon dépend de l'Esprit qui inspire à l'église un témoignage correct du Christ. Elle ne met pourtant pas en cause la pluralité des théologies néo-testamentaires qu'exige l'infinité du Christ. Cette pluralité essentielle impose à son tour de relativiser, non l'indiscutable vérité du dogme, mais son inévitable partialité.
La première page, 31, est jointe....et aussi les corrections (dans la revue "il est monté aux cieux" à apporter au texte de la revue papier (en fin ci-après)
NOUS demandons : que signifie pour la théologie la pluralité des témoignages rendus dans le canon du Nouveau Testament à l'unique événement Jésus-Christ ?' Il convient peut-être de poser la question à partir des interrogations devenues classiques de Ernst Käsemann, dans sa conférence de 1951, «Le canon du Nouveau Testament fonde-t-il l'unité de l’Église?» [[ « Begründet der neutestamentliche Kanon die Einheit der Kirche? », dans Exegetische Versuche und Besinnungen, J, Göttingen, 1970 (6ème éd.), p.214-223. ]]. L'importance d'un texte tient souvent à ce que les réponses fournies ont de radical et de schématique. Accompagner Kasemann peut servir à plus, mais peut servir à cela aussi.
1. En suivant Käsemann
Poser la question est une première façon d'être radical. Après tout, ne présuppose-t-on pas, vaguement ou clairement, quand on est chrétien, que, d'une manière ou d'une autre, l'unique Église (de quelque façon que l'on pense son unité) repose sur l'unique fondement du témoignage que les Ecritures rendent au Seigneur ressuscité (sous quelque mode que soit pensée l'unicité de ce fondement) ? Parler du canon (en grec = mesure, règle, (p.31) ...
Dans l'article de Jean-Yves Lacoste, « Le témoignage inépuisable (Notes sur le canon des Ecritures) », dans Communio, VIII (1983), n°2, p.31-45, lire:
p. 32, ligne 28: comme (et non come).
p. 33, ligne 18 : Le « canon de l'histoire » ne porte témoignage qu'à la pluralité non unifiable des théologies et des confessions de la foi — mais le « canon de la foi » est toujours pensable, où l'Esprit assure l'unité à laquelle l'histoire ne peut parvenir (lignes sautées).
p. 39, ligne 29: Mais cela même, qui ne constituait pas une déviation — ce qu'il faut assurément maintenir contre ce qu'il y a d'unilatéral dans ces nouvelles christologies —, privait néanmoins la théologie des thèmes féconds...
p. 41, ligne 25: ... les énoncés du dogme, comme le dit l'étymologie du mot grec de « symbole », se rassemblent avec cohérence, entre eux forment système : et le ou les symbole(s) de la foi, qui ne sont point la somme organisée des énoncés dogmatiques (il y a des dogmes qui n'ont jamais figuré dans aucune confession liturgique de la foi, à commencer par le dogme eucharistique), mais qui sont leur centre et le modèle accompli de leur organisation, est (sont) l'exemple parfait d'un travail particulier de la langue
p. 43, ligne 12...... incapables d'être vraies et exhaustives à la fois...
p. 43, ligne 33: L'Ecriture reste toujours la mesure du dogme et signale...
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