Frédéric MANNS
Le mystère d'Israël
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n°211
Septembre - Octobre
2010 - Page n° 32
Seule une lecture dialectique entre accomplissement et rupture rend compte de la complexité des rapports entre le Premier Testament et les judéo-christianismes. Le mystère d’Israël est inséparable du mystère de l’Église. Objets de la même révélation, de la même vocation, promis au même royaume, Israël et l’Église ne seront sauvés qu’ensemble.
Que signifie la présence et la continuité d’Israël comme peuple de croyants ? Qu’est-ce que le nouvel Israël de Dieu ? Continuité, substitution, alter ou novus ? « Ex quibus Christus secundum carnem » (Romains 9, 5)
L’Écriture est une harpe. Qui veut faire résonner sa musique doit tendre la corde sur la harpe. Chaque corde symbolise une tradition. De l’accord de la lecture juive avec la lecture chrétienne résulte une symphonie remarquable qui annonce le concert définitif lorsque les traditions abrahamiques seront accordées. Tout concert est précédé d’une cacophonie, le temps que les instruments s’accordent. Mais cette cacophonie annonce le début d’un accord des instruments qui collaborent à la beauté de la symphonie, car « la vérité est symphonique ».
Le poids du passé
À la question de la continuité d’Israël, de nombreuses réponses ont été données. Pendant longtemps la théologie de la substitution prétendait que l’Église de la gentilité avait remplacé Israël. [...]
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