Père Jean-Robert ARMOGATHE
La Famille
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n°237
Janvier - Février
2015 - Page n° 89
La réalité chrétienne de la famille comporte un besoin de vie sacramentelle. La participation active des fidèles à l’Eucharistie prend des formes diverses ; la communion eucharistique, union physique au Christ, suppose un état intérieur, une capacité fortifiée par la réconciliation et conformée à son Corps qui est l’Église.
La première page, 89, est jointe.
Les sacrements sont destinés à accompagner les hommes au long de leur vie ; ils constituent la « nourriture spirituelle » de l’humanité. Les plus anciennes liturgies baptismales témoignent de l’association du sacrement à une nouvelle naissance, le banquet eucharistique n’est pas une image : on y mange et on y boit réellement. Le sacrement des malades est orienté vers la guérison… Le statut sacramentel du mariage, on le sait, est plus complexe : l’action religieuse intervient en effet sur une réalité sociale et juridique antérieure. Quelle qu’ait pu être son évolution historique, le mariage est fondamentalement ordonné à la fondation d’une famille. Le plaisir sexuel peut être extraconjugal : la consommation du mariage, toujours tenue depuis plusieurs siècles pour nécessaire dans la validation de ce sacrement, est ordonnée à la procréation.La participation active à un sacrement (sa « réception ») suppose une aptitude, une « capacité », à recevoir ce qui est donné : en dehors du baptême, cette aptitude est nécessaire. Par exemple, si la liturgie ne prévoit pas d’acte pénitentiel pour les messes célébrées à l’occasion de mariages1, c’est que les fiancés, principaux « acteurs » dans la liturgie, sont censés avoir obtenu au préalable l’absolution de leurs péchés. La réconciliation elle-même est accordée à un pénitent dont la contrition témoigne de la conversion.
Juge et médecin, judex et medicus : c’est ainsi que le Code de 1983 (comme celui de 1917) définit le confesseur. Il doit écouter les fautes avouées et proposer les remèdes adéquats. Le sacrement de pénitence et celui des malades sont les deux sacrements de guérison. Il convient de rappeler que l’acte pénitentiel qui ouvre la célébration eucharistique ouvre le pardon aux péchés les moins graves – et à la ferme résolution de recourir au sacrement de guérison pour les péchés les plus graves, ceux qu’on appelle « mortels ». Bien des conditions sont posées pour que l’absolution, la libération ds fautes, soit valide...........
1 Le Kyrie n’est pas tenu pour un acte pénitentiel, c’est une triple louange au Christ Seigneur.
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