Comment connaître Dieu le Père invisible ? Comment se référer à la paternité dans un monde où l’image du père ne cesse de se dégrader ? "Personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler" (Mathieu 11,27). La réponse de Jésus est sans équivoque : en Lui seul nous pouvons appeler Dieu "Notre Père" ; en Lui sa toute-puissance nous crée libres ; par sa passion s’accomplit l’oeuvre de miséricorde infinie du Père. renvoyée à la gratuité de l’amour, toute paternité humaine a pour seule origine la paternité divine qui lui donne sens et fécondité.
Présentation : Guy Bagnard : Le Père dans la révélation chrétienne
C’est le Fils qui nous dévoile le Père, source de la gratuité et de la miséricorde qui consiste à rendre l’homme libre de l’aimer. Dans cette permanence du don se manifeste la paternité divine, fondement de la paternité humaine.
Éditorial : Georges Chantraine : Dieu le Père
Dieu le Père est invisible et nous ne pouvons le connaître que par son Fils, Jésus-Christ. Sanctifis par le nom du père, il nous faut méditer les premières paroles du Credo pour comprendre en quoi la relation filiale qui nous est donnée engage notre responsabilité dans le monde.
Le nom de Dieu le Père
Guerric d’Igny : La miséricorde souveraine de Dieu le Père
Sermon pour le samedi de la IIe semaine de carême sur l’enfant prodigue.
Yves Simoens : Le Seigneur d’Israël et le Père de Jésus-Christ
La révélation biblique de Dieu comme Père se situe dans le cadre de l’apocalyptique qui articule l’espérance des martyrs en la résurrection à l’origine de tout en Dieu seul. Cette structure de foi s’accomplit dans le Fils qui vient du Père et retourne à Lui, mais aussi dans le croyant qui participe à la filiation du Verbe comme à l’amour paternel dont tout procède et où tout culmine.
Alberto Espezel : Le Père et la Rédemption
Comment comprendre au moment de la Passion l’abandon et le silence du Père ? Sinon que la libre oblation du Fils ne brise en rien sa relation filiale au Père qui, en réponse, manifeste la toute-puissance de son amour en le ressuscitant par l’Esprit.
Dieu le Père tout-puissant, créateur du Ciel et de la Terre
Jean-Pierre Batut : «Dieu le Père tout-puissant » : réflexions à propos d’un mot litigieux
La toute-puissance de Dieu ne saurait être confondue avec une « omniprésence » aberrante : c’est par son Fils que le Père est tout-puissant, il ne peut pas l’être sans nous ; la toute-puissance ne sera vraiment effective que lorsque nous serons soumis au Père. En nous créant libres de l’aimer, Dieu déploie une puissance qui l’identifie avec sa paternité, donation de vie infinie.
Bernard Pottier : Création et monothéisme trinitaire
L’acte créateur ouvre la Trinité et révèle le Père, le Fils et l’Esprit. Chaque personne divine se donne à connaître dans la nouveauté de notre création. Notre liberté s’enracine dans la liberté de Dieu qui crée non par besoin ou nécessité logique, mais parce qu’il est libre d’aimer au-delà de lui-même. Cette contemplation de l’amour trinitaire nous fait connaître Dieu tout en approfondissant son mystère. Le mystère de notre propre existence s’apaise et s’enrichit au contact de cette révélation.
Marc Leclerc : Créateur du ciel et de la terre
L’homme peut-il, en dépit et à cause des progrès de la science, se découvrir fils de Dieu sans abdiquer son intelligence ? Il faut poser le problème de l’articulation entre la foi et la science sans céder au concordisme ou au refus pur et simple de les confronter. La réflexion la plus actuelle de nombreux scientifiques traduit une recherche de sens, de foi, de plus en plus insistante à laquelle la pensée de philosophes comme Blondel ou Isaye peut apporter des éléments de réponse.
La vie du pécheur réconcilié avec le Père invisible
Jacques Legoëdec : Soeur Marie de la Trinité. Humanité et sacerdoce
Avec vingt ans d’avance sur le Concile, soeur Marie de la Trinité a montré que, dans l’Incarnation rédemptrice et divinisante du Christ, les baptisés participent au sacerdoce du Fils. Incorporée au Verbe incarné, toute vie chrétienne est sacerdotale ; les prêtres, par leur sacerdoce ministériel, sont configurés au Christ, serviteur souffrant, au service de l’Église.
Jacques Servais: La Confession, sacrement du Père de miséricorde selon Adrienne von Speyr
Alors que le sacrement de pénitence est en crise, le pape Jean-Paul II nous invite à la Réconciliation, conçue comme un don du Père céleste. Dans le même sens, Adrienne Von Speyr oppose au mystère d’iniquité qu’est le péché la double réponse du Père : le juste jugement contre l’injustice de l’homme, et l’envoi du Fils unique qui par amour pour le Père va expier jusqu’au bout le péché.
Henri de Lubac : Méditation sur le principe de la vie morale
Cette méditation, datée d’octobre 1937, a pour objet de fonder le principe de la vie morale sur l’attrait de l’amour divin, amour gratuit de Dieu le Père capable de toucher le coeur de l’homme conscient de son péché. Une telle prise de conscience dans la liberté de l’appel divin est un premier pas dans la voie de l’acceptation qui sera celle de la libération.
Jean-Louis Bruguès : De quelques considérations sur le pardon
Si cette fin de siècle apparaît comme le temps du pardon à travers l’initiative des juifs et des chrétiens, notamment celle du pape Jean-Paul II, il n’en reste pas moins que le pardon recouvre des démarches humaines différentes, selon qu’il met en cause la responsabilité individuelle, la solidarité (dans le temps et l’espace), ou encore l’exemplarité, invitation « pédagogique » à un repentir où la mémoire se purifie.
Figures du Père, visage de l'homme
Wessel Verdonk : Dieu le Père dans le Quart-Monde
Dans le Quart-Monde, Dieu le Père a-t-il un sens ? Comment des hommes dont la dignité n’est pas reconnue peuvent-ils se sentir enfants de Dieu ? Une telle situation met en cause la responsabilité des chrétiens et de l’Église. L’exemple du Christ est sans équivoque : en se faisant lui-même pauvre parmi les plus pauvres, il nous rappelle qu’ils sont les bénis du Père, membres privilégiés de son Royaume.
Jean-Claude Pasco : À Dieu
Prière.
François Boespflug : Dieu le Père en vieillard dans l’art chrétien d’Occident. Histoire d’une dérive vers l’insignifiance
Convient-il pour éclairer le thème de l’année consacrée au Père de choisir parmi les images celles que les fidèles pourront identifier comme images de Dieu Le Père en vieillard ? Une telle figure, apparue tardivement, est foncièrement discutable pour le théologien, et sans doute de moins en moins admise dans notre société laïcisée.
Dossier: Découvrir le Père
Communio : Questions pour des groupes de réflexion
Actualité : La paroisse
Anne Logeay et Olivier Chaline : La paroisse : propositions pour une réflexion urgente
Jacques Perrier : Lettre à Communio
Jean Mesnet : Que faisons-nous pour nos paroisses ?
Signets
Paul McPartlan : Marie et le dialogue orthodoxe-catholique
Quel rapport y a-t-il entre Marie et la compréhension du péché originel comme héritage de notre condition mortelle plutôt que comme transmission de la souillure du péché ? C’est une des questions débattues dans le dialogue orthodoxe-catholique avec toutes les conséquences qui en résultent pour leur interprétation du mystère de l’Église.
Marguerite Léna : Dans la déchirure
Évoquer une femme dans la déchirure de l’histoire que représente la shoah, mais aussi une femme faisant « brèche de vie » dans un monde fermé au surnaturel et voué à la violence, tel est le propos de cette étude consacrée à Édith Stein « témoin de l’indéchirable alliance » accomplissant dans l’offrande de sa vie sa pleine identité de juive et de chrétienne.
Le Père dans la révélation chrétienne
Mgr. Bagnard
« Si je t’ai tout dit en ma Parole, qui est mon Fils, je n’en ai pas d’autre que je puisse maintenant te répondre ou te révéler qui soit davantage que cela ; regarde-le seulement parce que je t’ai tout dit et révélé en lui, et tu y trouveras encore plus que tu ne demandes et plus que tu ne saurais souhaiter. » Saint Jean de la Croix, réponse du Père à qui l’interroge sur lui-même. (Montée du mont Carmel, II, 22.)
Présentation
C’est le Fils qui nous dévoile le Père, source de la gratuité et de la miséricorde qui consiste à rendre l’homme libre de l’aimer. Dans cette permanence du don se manifeste la paternité divine, fondement de la paternité humaine.
Présenter la Révélation chrétienne comme un « dévoilement » de l’être de Dieu ne peut se faire qu’en entrant dans le mouvement qu’indique saint Jean à la fin de son Prologue : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, Lui, nous l’a dévoilé. » C’est avec la venue du Fils que le visage de Dieu se dévoile et qu’il est révélé comme « Père ». Le Fils ne se manifeste dans l’histoire qu’en vue de ce dévoilement. Il n’y a pas d’autre clé de lecture pour entrer dans la juste finalité des Évangiles. Le Fils, chemin vers le Père. Qu’on se souvienne de la première fois où l’on entend parler Jésus dans l’Évangile. Il n’a alors que douze ans : « Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » Qu’on se rappelle également les ultimes paroles qu’il prononce, celles qui précèdent le silence de la mort : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit. »
Ces mots qui ouvrent et ferment le texte évangélique sont comme les deux montants d’une porte que doit impérativement emprunter celui qui veut accéder à la véritable identité de Jésus. Une lecture qui méconnaîtrait cette donnée, ou même, simplement, lui assignerait une place de second rang, défigurerait la Révélation chrétienne, au point de l’annuler comme « révélation ». [...]
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Actualité : La paroisse
Anne Logeay et Olivier Chaline : La paroisse : propositions pour une réflexion urgente
Jacques Perrier : Lettre à Communio
Jean Mesnet : Que faisons-nous pour nos paroisses ?
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Paul McPartlan : Marie et le dialogue orthodoxe-catholique
Quel rapport y a-t-il entre Marie et la compréhension du péché originel comme héritage de notre condition mortelle plutôt que comme transmission de la souillure du péché ? C’est une des questions débattues dans le dialogue orthodoxe-catholique avec toutes les conséquences qui en résultent pour leur interprétation du mystère de l’Église.
Marguerite Léna : Dans la déchirure
Évoquer une femme dans la déchirure de l’histoire que représente la shoah, mais aussi une femme faisant « brèche de vie » dans un monde fermé au surnaturel et voué à la violence, tel est le propos de cette étude consacrée à Édith Stein « témoin de l’indéchirable alliance » accomplissant dans l’offrande de sa vie sa pleine identité de juive et de chrétienne.
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Communauté et société à la lumière de lafoi trinitaire et des hérésies antitrinitaires - pdf | Gratuit pour tout le monde | Télécharger | ||
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