n°294 Le rire Juillet - Aout 2024*


Editorial: Paul-Victor Desarbres et Anne de Saxcé : Pour le meilleur ou pour le rire

 

Philippe Lefebvre : « Non ! Tu as ri ! » (Genèse 18, 15) − Note sur le rire dans la Bible

Le rire d’Abraham et de Sara relatif à la naissance d’Isaac dans la Genèse touche aussi Ismaël ; il est à prendre au sérieux comme réaction à un événement qui a Dieu comme source, à l’impossible devenu possible. Ce rire repris à l’envi au cours de l’évangile de Luc exprime, dans une vivifiante confusion des places, la promesse de la béatitude.

 

 Anne de Saxcé : Rire d’admiration − La joie chrétienne

La modernité lie le rire à la passion fondamentale de l’admiration en soulignant le rôle de la surprise, ce qui permet d’aboutir, selon un schéma mécaniste, à l’idée que le rire soit causé par le sentiment d’un ridicule. Mais ne s’étonne-t-on que de ce qui est risible et ridicule ? Il existe une tradition patristique − Augustin, et Grégoire le Grand − qui lie le rire à l’admiration comprise cette fois comme l’expression d’une joie devant la grandeur de Dieu. Les auteurs médiévaux se sont ensuite demandé si l’on rirait vraiment dans la vie éternelle.

 

 Giacomo Mussini : « Santo riso » − Le rire dans l’œuvre de Dante

Selon Dante, l’âme de celui qui rit se révèle dans son rire. Il y a ainsi une bonté du rire humain, qui est d’ailleurs pratiquement absent de l’enfer dans la Divine comédie. L’humour bon enfant révèle l’humilité du rieur capable de rire de lui-même et de l’humaine comédie. Davantage, le rire et le sourire nous montrent le chemin vers la béatitude et expriment aussi la bonne nouvelle chrétienne quand il se fait risus paschalis.

 

 Michael Casey : Les moines peuvent-ils rire ?

On sait que saint Benoît n’a pas vu le rire d’un œil favorable et ne fait que concéder au moine le rire eu égard à la faiblesse de la nature humaine. La tradition monastique n’est cependant pas univoque : elle reconnaît non seulement le besoin humain de récréation, mais aussi le rire comme « expression de la joie ineffable ».

 

 Marie-Christine Gomez-Géraud : Le rire sur la palette − Leçons de la peinture religieuse entre Renaissance et Contre-Réforme

Le motif du rire, qui apparaît dans les représentations du Christ à la Renaissance, ne disparaît pas de la peinture religieuse à l’époque de la Contre-Réforme, contrairement à ce que l’on croit parfois : sa présence indirecte ou discrète suggère même l’allégresse spirituelle ou la réalité de l’Incarnation.

 

 Paul-Victor Desarbres : Parler pour rire et pour de vrai − Place du rire dans la pensée de quelques humanistes chrétiens

Chez Érasme,Thomas More et Rabelais, les nuances du rire renvoient à la folie paradoxale de la Croix : l’autodérision y apparaît comme la marque d’un sage qui reconnaît sa propre vanité et sa propre folie, jusqu’à devenir une dimension de l’imitatio Christi.

Walter Kasper et Jan-Heiner Tück : Samedi saint – Quand le Père se tait. Approches du mystère de la descente du Christ aux enfers. Entretien.

La descente « aux enfers » du Samedi saint n’est pas anecdotique : elle est au contraire centrale pour comprendre l’étendue sans limites de la libération obtenue par la Passion et la mort de Jésus.

 

 François-Xavier Putallaz : Le suicide assisté − ou le déséquilibre de l’éthique

Au moment où un projet de loi met en péril le modèle français de la fin de vie, la Suisse, qui a déjà banalisé la pratique des suicides assistés, montre qu’aucune barrière n’a tenu : les chiffres explosent. Cette évolution montre que c’est la raison humaine qui est défaite. Celle-ci ne perçoit plus que, si on interrompt un traitement, c’est la maladie qui emporte le malade ; alors que dans l’assistance au suicide ou l’euthanasie, c’est une personne qui donne la mort. Cependant la médecine ne sera jamais légitimée à supprimer la souffrance par l’élimination du malade.

 

 Daniel Rondeau : Le Père Serge Bonnet

Grande liberté, soumission à Dieu et amour des hommes : à l’occasion du centenaire de la naissance du Père dominicain Serge Bonnet (1924-2015), historien du mouvement ouvrier lorrain et défenseur de la religion populaire, l’écrivain et académicien Daniel Rondeau lui rend hommage.

 

Jan-Heiner Tück et Benoît XVI : Le pardon au-delà de la mort ? − Une lettre inédite de Benoît XVI en complément de son eschatologie

Au delà de la mort, le pardon et le repentir sont-ils encore possibles ? À partir d’une nouvelle de l’écrivain allemand Hartmut Lange, Benoît XVI complète sur

Pour le meilleur ou pour le rire

On peut s’en réjouir ou s’en plaindre : il paraît évident que l’homme contemporain a besoin de rire et que cette réalité humaine, comme tant d’autres, doit être assumée dans un cadre chrétien. Il y a quelques années, une réécriture de l’évangile, suivant ce fil directeur, s’intitulait Jésus le Dieu qui riait (1999). Plus récemment, la série américaine d’inspiration évangélique, The Chosen (titre français – titre québécois : Les Élus) réalisée par Dallas Jenkins, retrace les pérégrinations des disciples : dans la première saison, à Cana ou face à la pêche miraculeuse, Jésus rit ou verse des larmes de joie.

Mais cette tendance, voire cette injonction au fun ou au lol, est-elle seulement le fruit des circonstances et du rapport contemporain aux émotions ? De plus, le christianisme ne chercherait-il pas à se racheter de longs siècles où la foi n’a pas suscité le rire, loin de là ? On se souvient facilement du Nom de la rose, brillant roman d’Umberto Eco (1980), et surtout de son adaptation par Jean-Jacques Annaud (1986) : le thriller médiéval se déroule dans une abbaye bénédictine entre France et Italie où une série de meurtres s’explique par la volonté impitoyable d’un vieux moine sévère, borgne et féroce, de cacher le manuscrit complet de la Poétique d’Aristote, comprenant l’analyse de la comédie, manquante dans les versions qui nous restent. Si les hommes rient, ils pourraient rire de Dieu, dit le sinistre personnage à Sean Connery en incendiant la bibliothèque de son abbaye.

On ne peut ici que rappeler les grandes lignes d’une analyse morale et anthropologique à laquelle beaucoup d’autres se sont livrés. Le rire est une réalité humaine cruellement réversible, surtout quand il prend la forme de la moquerie, de la dérision. C’est à la dérision que pense Baudelaire lorsqu’il définit le rire comme sentiment de supériorité, essentiellement « satanique » : « le Sage ne rit qu’en tremblant » (De l’essence du rire). On trouve des conceptions plus uniment positives du rire comme marque d’intelligence supérieure, capable d’explorer 1. Mais de même qu’il y a un rire gros, gras et grinçant, un rire grossier, épais, vulgaire et niais ou un rire intelligent et méchant, il y a des rires francs, légers ou cristallins, des rires bon enfant, joyeux et gais, francs, clairvoyants ou spirituels.

Dès lors, le bon rire a-t-il quelque chose à voir avec la foi ? Ici, un obstacle : une tradition, notamment chez les Pères grecs (Clément d’Alexandrie, Jean Chrysostome citant le PseudoLentulus), a relevé le fait que Jésus n’a pas ri 2. Certes il n’y a pas d’occurrence dans les évangiles où Jésus rit, tandis qu’on le voit pleurer la mort de Lazare. On peut d’ailleurs éprouver une gêne à voir Jésus hilare, au nom du sérieux de l’existence qui seul peut fonder l’espérance d’un rire – là-haut 3. Mais si on ne voit pas Jésus rire dans les évangiles, on ne le voit pas non plus tousser, éternuer, et on ne suppose pas pour autant qu’il n’ait jamais connu ces mouvements. Qui plus est, on nous présente le Christ joyeux. Pour le rire comme pour d’autres facettes de l’humanité du Christ, on en est réduit à l’hypothèse, qui n’est pas absurde et qui n’a pas été toujours écartée. Au XVIIIe siècle, Johann Martin Schamell, pasteur piétiste à Naumburg près de Halle, propose (il n’est pas le seul) une dissertation De Christo subridente, sur le sourire du Christ : suivant le point de vue de Luther sur le fait que Jésus a probablement ri (gelacht), il relit le passage de l’évangile de Marc où un homme riche et pieux, avide de se rapprocher de Dieu, est regardé par Jésus qui l’« aima » – du verbe agapaô, qu’on pourrait traduire par « sourit » (Marc 10, 21) 4.

Pour évoquer la question, ce cahier propose un détour par le passé, des sources du christianisme à l’époque moderne. Sans nier qu’une partie de la pensée chrétienne s’est méfiée du rire, il faut reconnaître qu’une place lui a été réservée. Pourquoi ? On citera principalement deux raisons que ce cahier approfondit : la première est que l’autodérision (entendue comme le fait de rire de soi et d’accepter de faire rire) a été perçue çà et là comme la marque d’une sagesse chrétienne – et même d’une imitation du Christ, qui a enduré la moquerie jusqu’au pied de la croix 5. La seconde raison est que le rire est perçu comme une expression de la joie. Dans la Polyglotte d’Anvers − bible multilingue publiée par Christophe Plantin, sous le patronage de Philippe II d’Espagne, grâce aux efforts de l’érudit Benito Arias Montano entre 1568 et 1572 − on trouve un utile répertoire portant sur les actions humaines dans la Bible où le rire est ainsi évoqué :

Le rire est ordinairement un signe de joie, comme lorsque « Abraham tomba face contre terre et se mit à rire (Genèse 17, 17) ». Et « Dieu m’a fait un rire [Isaac] (Genèse 21, 6) ». Et « le rire se mêlera à la douleur (Proverbes 14, 13). » Ou encore un signe de dérision ou d’insulte face au malheur d’autrui, ou encore un signe de mépris, comme « Ne livre pas, Seigneur, ton sceptre à ceux qui ne sont pas, afin qu’ils ne rient pas de notre ruine (Esther 14, 11 Vulgate) ». « Et ils riront de lui, et diront, etc. (Psaume 52,8) », « Et moi, à votre mort, je rirai (Proverbes 1, 26) ». « Et il rira de toute forteresse (Habaquc 1, 10) » 6.

Pour l’érudit de la Renaissance, même le rire de Sara, qui nous semblerait être d’une incrédule, est une expression de la joie 7. Mais le rire exprime aussi le pire : Voltaire prenait un malin plaisir à lire dans certains rires bibliques l’expression d’une Schadenfreude, la joie maligne que l’on prend au malheur des autres, alors que la compassion nous paraît être aujourd’hui le fondement de toute attitude morale. À plusieurs siècles de distance, on peut noter que l’ambivalence du rire est déjà perceptible, quand bien même les cas ne sont pas tous jugés de la même manière.

Peut-on rire de tout et tout le temps ? Toutes les époques ont pris conscience de l’ambivalence du rire, de sa puissance libératrice, mais également de ce qu’il peut impliquer d’immoralité et de force de subversion. L’hésitation n’est pas d’hier et elle n’est pas propre au christianisme : le passé que retrace ce cahier permet de penser la juste place du rire, et de le situer par rapport à la foi chrétienne.

On pourrait penser que, dans la réflexion du christianisme ancien sur le rire, le chrétien peut certes rire d’un bon rire, mais seulement pendant des temps de récréations ; et qu’il doit recouvrer son sérieux pour les choses sérieuses ; on ne saurait rire de toutes choses et le rire bon serait précisément celui qui s’attache à des choses légères et sans gravité. Aussi autorisait-on, dans les monastères médiévaux, la pratique des ioca monachorum pendant les temps de récréations : petites devinettes sur thème biblique, permettant de réviser paisiblement ses connaissances en matière de Saintes Écritures – « Qui mourut sans être né ? Adam. » Le comique de cette « pieuse détente », comme la nomme François Ploton-Nicollet, nous échappe cependant parfois 8.

Pourtant cette distinction qui consiste à parler gravement de sujets graves, et à réserver le rire aux récréations et sujets légers – voire à l’interdire tout à fait, si l’on considère que tout est grave, cette distinction ne correspond pas à la révolution qu’a introduite le christianisme par rapport à l’Antiquité grecque et latine qui excluait qu’on puisse parler en style bas de sujets sublimes. Les auteurs chrétiens ont donné naissance à ce qu’Erich Auerbach a appelé le « sermo humilis » : « La bassesse ou l’humilité de l’exposition est la seule forme possible, compatible, qui permette de rendre accessible aux hommes des mystères aussi sublimes. Cela correspond à l’Incarnation qui était aussi, en ce sens, une humilitas, car les hommes n’auraient pas pu supporter la gloire de la divinité du Christ 9. » Le rire appartient à ce style bas, comique au sens probablement retenu par Dante dans le titre de Comédie, qui a trouvé ses lettres de noblesse avec le christianisme, et devient apte à parler de ce qu’il y a de plus haut, de toute façon inaccessible à la pensée des hommes. Même la satire, en ce sens, pourvu qu’elle se fasse selon l’amour de Dieu, et non l’amour de soi, trouve sa place dans cette perspective.

La mention du rire d’Abraham et de Sara dans la Genèse (cité dans la Polyglotte) peut attirer l’attention : souvent, le rire est une réaction d’étonnement face à l’imprévu de Dieu, comme le montre Philippe Lefebvre 10. Mais le rire de Sara a parfois été compris comme un rire d’incrédulité et la légitimité du rire ne s’est pas imposée d’emblée à l’Antiquité chrétienne ; elle côtoie par ailleurs une autre riche tradition, celle de la componction (penthos) et du don des larmes. Aussi le monachisme oriental et occidental a-t-il commencé par insister sur la méfiance qu’il faut avoir à l’égard du rire avant de lui concéder une place (M. Casey 11). Cependant l’exégèse du rire d’Abraham et de Sara en particulier a conduit des penseurs et théologiens comme Augustin ou, dans sa continuité, Grégoire le Grand, à envisager même un rire au paradis, le rire d’admiration des élus, expression la plus adéquate de la grandeur ineffable du mystère de l’amour de Dieu (A. de Saxcé 12). Mais déjà ici-bas peut résonner un avant-goût du risus paschalis : c’est l’enseignement de la Divine comédie de Dante dont le titre renvoie bel et bien au rire que le poète entend et voit dans son vol à travers le paradis (Mussini 13). Car ce rire, par lequel le rieur se moque de toutes les vanités, à commencer par la sienne, permet au chrétien de s’attacher davantage à la sage folie du Christ, qui est la folie de l’amour de Dieu : c’est sans doute là le legs d’auteurs humanistes comme Érasme, Thomas More et Rabelais (P.-V. Desarbres 14). Pour ces auteurs, imiter le Christ dans le rire qu’il a subi et attiré sur lui, c’est sans doute se donner les moyens d’atteindre le sermo humilis dont parlait Auerbach, c’est aussi réunir dans le rire la joie avec l’humilité. Ce rire s’inscrit dans la compréhension du paradoxe situé au cœur de la foi, que le cahier précédent de Communio a exploré. Certes la place du rire a considérablement changé depuis l’époque moderne. Mais à en juger par la représentation du rire dans la peinture religieuse du XVIIe siècle, il reste une place pour un rire, même discret, après le concile de Trente (M.-C. Gomez-Géraud15). Le thème de l’enfant Jésus rieur qu’on rencontre parfois dans la peinture italienne de la Renaissance 16, illustré par la couverture de ce numéro, s’il est relativement circonscrit dans le temps, s’inscrit dans une tradition. Il y a bien une histoire, des traces, non pas ténues, mais tenaces, du Dieu qui riait.


 1 Ágnes HELLER, Immortal Comedy : The Comic Phenomenon in Art, Literature, and Life, Lexington Books, 2005.

 2 Voir l’article de Michael CASEY dans le présent article, et aussi le cahier de Communio no 217 (septembre-octobre 2021) « La sagesse des larmes » et Irénée HAUSHERR, Penthos : la doctrine de la componction dans l’Orient chrétien, Rome, 1944. On peut penser d’ailleurs à la condamnation par Jean Chrysostome (mais aussi Tertullien) des jeux du cirque et du théâtre en général, mais celle-ci n’est pas spécifiquement dirigée contre la comédie.

 3 C’est le propos de Xavier TILLIETTE, « Jésus n’a jamais ri », Communio no 20 (septembre-octobre 1995), p. 155-159

 4 Johann Martin SCHAMELL, « De Christo subridente », dans Miscellanea Lipsiensia nova ad incrementum scientiarum, Leipzig, 1742-1754, vol., p. 278-286.

 5 Michael SCREECH, Le Rire au pied de la croix, Paris, Bayard, 2002.

 6 Liber Ieremiæ, sive, de actione, ad sacri apparatus instructrionem, Anvers, Christophe Plantin, 1571, p. 17.

 7 Il est vrai qu’on cite Genèse 21, 6, où Sara explique le nom d’Isaac à l’occasion de sa naissance et non Genèse 18,15 où Sara nie avoir ri à l’annonce de sa future grossesse.

 8 François PLOTON-NICOLLET, « Ioca monachorum et pseudo Interpretatio sancti Augustini », Archives d’histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, 2007/1 (Tome 74), p. 109-159, introduction.

 9 Erich AUERBACH, Le Haut Langage. Langage littéraire et public dans l’Antiquité tardive et au Moyen Âge, Paris, Belin, 2004, p. 55.

 10 Voir ci-dessous, Philippe LEFEBVRE, « Non ! Tu as ri ! » (Genèse 18, 15) − Note sur le rire dans la Bible, p. 15, qui rejoint ici une des intuitions développées par Peter L. BERGER dans Redeeming Laughter. The Comic Dimension of Human Experience, New York/Berlin : Walter de Gruyter, 1997.

  11 Voir ci-dessous Michaël CASEY, Les moines peuvent-ils rire ? p. 47.

 12 Voir ci-dessous, Anne de SAXCÉ, Rire d’admiration− La joie chrétienne, p. 23.

 13 Voir ci-dessous, Giacomo MUSSINI, « Santo riso » − Le rire dans l’œuvre de Dante, p. 35.

 14 Voir ci-dessous, Paul-Victor DESARBRES, Parler pour rire et pour de vrai − Place du rire dans la pensée de quelques humanistes chrétiens, p. 75.

 15 Voir ci-dessous, Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD, Le rire sur la palette − Leçons de la peinture religieuse entre Renaissance et Contre-Réforme, p. 59.

 16 Francesca ALBERTI, « Ridente Redentore : le rire de l’Enfant-Jésus dans l’art italien de la Renaissance », Rire en images à la Renaissance, F. Alberti et D. H. Bodart dir., Brepols, 2018, p. 327-363. Voir également Fr. ALBERTI, La peinture facétieuse. Du rire sacré de Corrège aux fables burlesques de Tintoret, Actes Sud, 2015.

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Au delà de la mort, le pardon et le repentir sont-ils encore possibles ? À partir d’une nouvelle de l’écrivain allemand Hartmut Lange, Benoît XVI complète sur ce point, dans cette lettre inédite, sa réflexion sur les fins dernières.


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